dimanche 30 novembre 2008

Titre : Les cycles de la vie 2 - La maturation des planètes

Visionnez notre vidéo : Les cycles de la vie 2 - La maturation des planètes

Andrée Leclerc vous donne un aperçu de l'application simple de la maturation des planètes dans nos vies. Pour plus d'info, visiter: http://www.astrologievedique.com/

Film produit par Guy Tétreault.

Pour l'astrologue védique Andrée Leclerc

mardi 25 novembre 2008

Le problème de l’égoïsme -- partie 4



L'ego spirituel

La solution est très simple. Lorsqu'on a un véritable je spirituel, non égoïste, le je matériel égoïste disparaît graduellement. Peu à peu sa place diminue et peu à peu le je spirituel non égoïste prend le dessus.

Avant de dire comment on obtient ce je spirituel, je vais tenter d'expliquer ce qu'il est quoique ce sujet soit vraiment très subtil, très difficile à cerner. Sans compter qu'il est très difficile de se défaire du je matériel.

Le matérialisme est très simple : on se dit qu'on est matière. On s'identifie à la matière, à ce que l'on n'est pas. Lorsqu'on s'identifie à ce que l'on n'est pas, c'est un ego imaginé, illusoire (le faux ego). Cette fausse identification nous empêche de vivre la vraie identification (ego spirituel) dans ce que nous sommes véritablement.

D'autres personnes ne veulent plus être matérialistes et s'identifier avec ce qui est matériel. Nous allons nous identifier au spirituel disent-ils. Et c'est une erreur que la majorité des gens font. La plupart des gurus enseignent cette voie et leurs disciples finissent par se dire qu'ils sont Dieu. C'est de passer d'un extrême à l'autre. Au lieu de se dire qu'on est ce corps de matière, on se pense Dieu: «je suis l'Absolu, je suis l'Infini. Je suis la Source de toute chose. Je suis l'Être Universel dont tout dépend».

Il est important de comprendre que d'aller à cet extrême n'est pas une solution à l'égoïsme. Au contraire, on ne fait qu'augmenter notre ego au maximum. Au lieu de se dire : «je suis ce corps de matière», on se dit «je suis le Tout, je suis la Totalité, je suis l'Être fondamental, tout dépend de Moi». On augmente ainsi notre ego au maximum.

Malheureusement, c'est une solution très séduisante qui conduit plusieurs gurus à se dire Dieu et à vouloir l'enseigner à le devenir. Et tout aussi séduisant et intéressant que cela puisse paraître cela ne détruit pas l'ego matériel, il ne fait que grossir. Parce que c'est encore une fausse identification. C'est encore s'identifier avec ce que l'on n'est pas. Lorsqu'on progresse davantage dans la vie spirituelle on réalise que l'on n'est pas Dieu. On n'est pas l'Absolu, ni le Tout, on est simplement une partie de ce Tout. Et comme la partie est faite pour le service et le plaisir du Tout, notre véritable but est de servir le Tout, étant une humble partie de la machine intégrale, totale et non pas le Tout lui-même.

C'est parfaitement simple et évident qu'on n'est pas Dieu. Mais lorsqu'on s'enfle l'ego, par nos pratiques prétendument spirituelles, il devient pratiquement impossible de reconnaître qu'on n'est pas Dieu. Pourquoi ne sommes-nous pas Dieu?

Nous sommes sujets à l'illusion. Dans les traditions de sagesse éternelle, l'Absolu ne peut jamais être en proie à l'illusion, à la souffrance, à la misère et à l'égoïsme matériel. Le spirituel est éternel et ne peut jamais être mis sous l'influence de la matière.

L'Absolu ne peut jamais se mettre lui-même dans l'illusion pour souffrir. Cela serait absolument impossible. Quand on est La source de tout bonheur on ne veut pas devenir un chien, un chat ou un humain dont la vie, très difficile, n'apporte que souffrance.

C'est un jeu que l'Intelligence Absolue ne voudrait jamais jouer. Ce jeu est totalement absurde et quand on demande à ces grands gurus, qui se prennent pour Dieu, pourquoi ils se sont mis dans l'illusion, ils répondent que c'est impossible à décrire ou que cela leur tentait tout simplement.

Voilà une explication très peu philosophique et très peu sérieuse : croire qu'on puisse désirer se mettre dans l'illusion et la souffrance par plaisir. Une autre preuve qui démontre qu'on n'est pas Dieu c'est que même si on désire maintenant se sortir de notre illusion, de notre égoïsme matériel, de notre misère, de notre ignorance et de toutes nos limitations, cela ne se fait pas en deux secondes. Les pouvoirs de l'Absolu nous manquent. Si on avait vraiment ces pouvoirs absolus dignes de l'Absolu, on pourrait instantanément se sortir de cette misère. Tout comme on se réveille d'un rêve.

Cela ne fonctionne pas ainsi, c'est très difficile. Même ceux qui se croient être Dieu après des dizaines d'années de méditations, d'austérités et de pratiques spirituelles, tombent inévitablement dans les innombrables scandales matériels. Faites un peu de recherche sur tous les grands gurus qui sont venus dire qu'ils étaient Dieu et que tous et chacun étaient Dieu. La plupart sont impliqués dans des scandales abominables.

Tout ceci fut dit pour nous faire entrevoir les problèmes découlant d'une identification erronée. On n'est pas le Tout, mais une partie de Celui-ci. On est beaucoup plus que de la matière mais beaucoup moins que le Tout. On est tout simplement dans une humble position intermédiaire et on a à choisir entre le monde matériel et le monde spirituel. Par une discipline ou un yoga personnel, on peut se sortir de l'influence de la matière et vivre dans le domaine spirituel, c'est notre propre choix. Lorsqu'on comprend que notre vraie nature est faite pour goûter, vivre dans le spirituel, on peut choisir de se tourner vers notre partie spirituelle.


samedi 22 novembre 2008

Belle exposition au centre Boréart de Granby

J'ai eu la chance d'assister à une belle exposition au centre Boréart de Granby.

Les artistes y présentaient une forme d'art propice à la contemplation.

Les scuptures de CHANTAL GAUVREAU étaient comme des visages d'un Boudha artistique et serein. Un genre de Boudha libéré du sérieux qu'on lui attribue communément.

Les affiches de ANDRÉ LEPAGE ont une forte connation de cathédrale illuminée.

J'aime ce type d'art qui nous aide à nous recueillir.






Les artistes :

CHANTAL GAUVREAU

(WEEDON)

www.chantalgauvreau.com




Pierre et affiches



ANDRÉ LEPAGE

(CANTON D’HATLEY)

MÉDIUM

Affiche (papier et verre)



vendredi 21 novembre 2008

Le message essentiel de la Bhagavad-Gita


Krishna by arjuna_zbycho


La semaine dernière, j’ai eu le plaisir d’assister à une très belle conférence de Pierre Corbeil, directeur de la Collection Approche. Il a bien résumé le message essentiel de la Bhagavad-Gita dans un vocabulaire français simple et précis permettant à tous et chacun de saisir les enseignements les plus importants de l’Inde védique traditionnelle sans avoir à pratiquer des contorsions physiques compliquées (hatha-yoga) ou des austérités et des méditations à n’en plus finir.

Pas besoin non plus de faire une longue quête intellectuelle en essayant de distiller la connaissance essentielle cachée dans les centaines de milliers de pages des textes védiques. Ce travail a déjà été fait par les grands maîtres de la noble tradition du Védanta et le résumé offert par Pierre Corbeil satisferait la plupart d’entre eux.

Après une brève présentation situant le contexte historique et littéraire de la Bhagavad-Gita, il nous en a présenté un résumé en 4 points principaux ponctués par 4 mots sanskrits très importants :

Atma : Nous ne sommes pas ce corps périssable, mais une âme immortelle qui aspire à un bonheur éternel.

Karma : Malheureusement, lorsque l’âme est prisonnière du corps, elle doit souffrir à cause de son karma : les conséquences de ses actes passées.

Dharma : En se détachant des fruits et des actes et en agissant par devoir selon l’aptitude de service naturelle à l’âme, celle-ci peut se détacher de son karma.

Yoga : Le yoga est l’union à l’Absolu. Il existe de nombreux yogas : des yogas physiques (hatha-yoga), aux yogas de la connaissance (jnana-yoga), aux yogas de l’action (karma yoga) et aux yogas méditatifs (asthanga-yoga)… mais le plus élevé des yogas est le yoga de l’amour et de la dévotion (bhakti-yoga) qui consiste à diriger notre tendance à servir vers le sujet le plus méritant : l’Absolu.

Ce bhakti-yoga est de loin le plus facile d’exécution et celui qui produit les résultats les plus rapides. Il constitue le dharma suprême, la meilleure façon de se libérer de tout karma et de goûter au bonheur éternel, plein de conscience et de félicité que l’on retrouve dans une vie immergée dans l’amour pur.

Le vidéo de la conférence devrait être disponible le mois prochain sur le site de la Collection Approche.

À ne pas manquer pour ceux qui osent cheminer vers le bonheur éternel que nous recherchons tous sans cesse.

jeudi 20 novembre 2008

Le bonheur est-il possible? -- partie2

 

Comme on a pu le voir, le bonheur ne se trouve pas dans les choses temporaires. Alors pourquoi on essaie de nous faire croire que le bonheur s'y trouve? L'économie est basée sur la consommation. Tant que la consommation existe, l'économie continue d'aller bien. Les gens de marketing connaissent bien la nature des gens. Ils savent que tout le monde recherche le bonheur.

 

Pourquoi recherchons-nous le bonheur? Telle est la question.

 

Tout d'abord peut-on vivre sans bonheur ou dans l'ataraxie? L'ataraxie est un terme philosophique qui vient des philosophes stoïciens et qui signifie qu'on ne recherche pas le bonheur ni la souffrance. On reste neutre.

 

Est-ce qu'il y a des gens qui peuvent être neutres toute leur vie? Prenons des roches ou des amas de matières inertes, est-ce qu'elles sont neutres? Elles ont l'air neutre, parce qu'elles ont l'air de ne pas penser. Les arbres aussi ont l'air neutre. Mais les arbres ont une conscience. Et tout ce qui a une conscience ne peut pas être neutre, même un arbre. Quand l'hiver arrive l'arbre a froid. L'été il se fait attaquer par les insectes et cela le dérange. Selon des recherches scientifiques, ils ont pu constater que les arbres communiquent entre eux. L'arbre souffre et par conséquent ne peut pas être neutre. (Il n'est pas sans bonheur et sans souffrance).

 

Qui peut être neutre? Seulement quelque chose qui n'a pas de conscience peut être neutre. Un stylo est neutre parce qu'il n'a pas de conscience. Tout ce qui est purement matière est neutre parce que cela n'a pas de conscience. Mais l'homme a une conscience. Donc quelqu'un qui a une conscience peut-il être neutre, sans vivre dans le bonheur et sans vivre dans la souffrance? Non.

 

Il y a plusieurs philosophes en Inde qui ont pour but dans la vie de devenir un stylo. Cela leur semble plus intéressant. C'est ainsi que le nirvana est souvent compris. On est dans un vide. On a plus de conscience.

 

Ceux qui font de la logique, comme Gautama ou différents autres sages, veulent devenir comme la matière pure, sans conscience. En n'ayant aucune conscience on a plus de bonheur, plus de souffrance et plus de malheur (neutre). On est dans la paix pour l'infini. Il y en a plusieurs qui recherchent à atteindre cet état, détruire leur conscience pour obtenir la paix.

 

Lorsqu'on a une volonté de se détruire, c'est de l'autodestruction. L'autodestruction n'apporte pas vraiment une solution. On compare souvent cela à un suicide spirituel car on essaie d'anéantir notre conscience. On est comparé à un stylo ou à une roche.

 

Rassurez-vous, le nirvana ne s'atteint pas souvent. Plusieurs essaient mais n'arrivent jamais à s'établir dans cet état. Tous ceux qui sont dans ces traditions avouent qu'il n'en a pas beaucoup qui l'obtienne. Dans la réalité le pourcentage de réussite dans l'autodestruction est très très faible. On ne connaît pas beaucoup de gens qui ont réussi.

 

Il est décrit par les sages de l'Inde que même si on réussit à détruire notre ego et qu'on n'a plus de conscience personnelle, lorsque l'âme quitte le corps, elle retourne dans l'énergie matérielle non manifestée. Dans plusieurs milliers d'années l'âme doit revenir encore dans la matière. Elle est obligée de se réincarner parce qu'elle n'a pas atteint la perfection. Ce qui veut dire que celui qui a réussi à obtenir la « position d'un stylo » (qui est très rarement atteint) n'aura rien gagné puisqu'il devra revenir.

 

Et lorsqu'on revient, on redevient conscient et donc on ressent les souffrances. On sait que dans ce monde on est conscient des choses matérielles et qu'il y a toujours de la souffrance. C'est automatique lorsqu'on est conscient. Donc détruire notre conscience n'est pas une solution car ce n'est que partie remise dans une autre vie. Et cela on peut l'expérimenter tous les jours.

 

Lorsqu'on va se coucher, on a deux périodes de sommeil. La période du rêve où on est encore en train de courir un peu partout. On flotte dans les airs et on fait beaucoup de choses. Il y a encore de la conscience. Et la période de sommeil profond alors qu'on est conscient de rien. Cela c'est un grand plaisir pour l'âme. Parce que pendant quelque temps, elle n'est plus consciente de toutes les souffrances matérielles et elle a absolument besoin de ce répit. Sinon l'âme devient folle, «elle capote».

 

Tous les jours on a besoin de se déconnecter des souffrances matérielles et de ne plus vouloir en avoir conscience. Au réveil on dit qu'on a bien dormi et qu'on ne se souvient de rien. La partie que l'on se souvient dans nos rêves s'appelle svapna. C'est la partie du rêve où ça bouge toujours. Ce sont des vrittis, des mouvements mentaux, qui causent des troubles à la conscience. Cela bouge toujours et c'est la partie que l'on se souvient.

 

L'autre partie est le susupti ou le sommeil profond. Dans le sommeil profond l'âme est déconnectée de l'ego. On a plus d'ego matériel, on a plus de mental matériel, on a plus d'intelligence matérielle. L'âme est déconnectée de toutes ces choses et elle est déconnectée du corps.

 

Dans le rêve on est juste déconnecté de notre corps mais on est encore connecté à notre mental et tout bouge. Dans le sommeil profond, on est déconnecté de notre mental, de notre ego et de notre intelligence. C'est difficile de s'en souvenir parce que l'on est déconnecté de l'ego. L'ego est celui qui dit «je ». Quand on a un ego matériel notre je est matériel. Donc on dit: «JE ne me souviens pas que j'ai eu une expérience de ne pas me souvenir par exemple». C'est cela l'ego matériel. C'est une expérience que l'on peut faire nous-mêmes le soir. À un moment donné alors qu'on se réveille sans avoir rêvé on est dans la période de sommeil profond. Tout le monde expérimente cela mais il faut que l'on soit conscient qu'on l'expérimente. Cela s'appelle susupti, le sommeil profond.

 

En ce moment on se parle, cela s'appelle jagratta, qui veut dire que l'on est branché à notre corps, à notre mental, à notre intelligence et à notre ego.

On a besoin de se débrancher tous les jours. Les gens, qui veulent devenir comme des roches ou des stylos, veulent avoir des susupti permanents. Ils veulent être débranchés du corps matériel, du mental et de l'ego matériel.

 

C'est quelque chose qu'on ne peut pas créer par nous-mêmes. On ne peut pas du jour au lendemain décider de se débrancher de son ego, de son mental et de son corps et décider de rentrer dans le susupti. Ce n'est pas nous qui contrôlons cela. Ce n'est pas dans le pouvoir de l'âme individuelle (jiva). C'est dans le pouvoir de l'Âme Suprême (Paramatma). Nous, on ne peut pas le provoquer.

 

On ne peut pas se débrancher comme on veut c'est hors de notre contrôle. Si on a un susupti perpétuel (une non conscience perpétuelle et ressembler à une roche ou à un stylo éternellement) ce sera grâce au Paramatma (L'Âme Suprême).

 

Les différentes expériences obtenues lors de la pratique du yoga sont dues, elles aussi, au Paramatma. C'est seulement le Paramatma qui peut nous déconnecter de la matière. On ne peut pas se déconnecter nous-mêmes de la matière. Si on pouvait le faire cela serait bien intéressant parce que l'on pourrait se débrancher automatiquement de tous nos malheurs.

 

Donc on n'a pas ce pouvoir. C'est seulement le Paramatma qui a ce pouvoir. Paramatma veut dire: param c'est grand et atma c'est l'âme. C'est la grande Âme, l'Âme Suprême de toutes choses. C'est lui par exemple qui contrôle et qui crée les atomes. On ne peut pas contrôler ni créer les atomes. On ne peut même pas comprendre comment ils sont faits. Ce n'est pas en notre pouvoir.


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Je serai tout le weekend au salon du livre de Montréal






Avec scéance de signatures au kiosque de PROLOGUE

Mon livre en librairie




Images prisent à la librairie du centre d'achat de Granby

mardi 18 novembre 2008

Un autre échange fructueux avec mon ami philosophe Sébastien







Cher Sébastien,

Merci de ton invitation à une autre question.

Ma Question : Dans son même livre le pape Benoit XVI a le courage de parler d'une polémique parmis les théologiens. Il parle de la position de Oscar Cullmann
qui soulève le point que bien que la majorité des chrétiens 'croient' en l'immortalité de l'âme cette doctrine n'est pas vraiment évangélique car la vraie doctrine évangélique serait la résurrection des corps et l'immortatilité de l'âme est incompatible avec la résurrection des corps (toujours selon Oscar Cullmann : je ne parle pas ici de la position du pape. je ne fais que paraphraser ce que le pape paraphrase de Oscar Cullmann).

Je t'ai déjà demandé si tu connaissais des références bibliques faisant une description ontologique de l'âme. En connais-tu ???
Cette opposition entre l'immortalité de l'âme et la résurrection des corps concerne-t-elle vraiment les philosophes et théologiens chrétiens ???

Bonne chance avec celle-ci !!!
Guy
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Cher Guy,

Malheureusement, je ne connais pas Oscar Cullmann, mais mon intuition, c'est qu'il s'agit d'un auteur du 20ième siècle et il devrait être un bibliste, donc un exégète de la Bible. Or, si mon intuition sur Cullmann est exacte, il fait partie de la tradition ou du mouvement contre l'ontologie et la métaphysique, c'est la position des exégètes contemporains. Il s'agit d'un lecture strictement historique des Écritures. Rien de surprenant qu'il fantasme sur le corps (donc résurrection du corps) et non l'âme (immortalité de l'âme).

Avant de répondre à ta question assez simple sur les références bibliques (ontologiques et métaphysiques) sur l'âme. La Bible au complet!!! Voilà mes références bibliques. Truc oratoire, NON. Comment lis-tu la Bible? Il faut se poser la question d'historien de la théologie avant d'aborder un texte chrétien: comment, par exemple, les Pères de l'Église approchaient la Bible? Comme les exégètes contemporains? Encore une fois, il faut connaître la structure ou l'approche exégétique des Pères de l'Église, des Hébreux, des théologiens médiévaux et des mystiques chrétiens. Je crois, sous toute réserve, que l'approche chrétienne est différente de celle védique. Chez les Chrétiens, on ne lit pas l'Écriture comme on lisait à l'école primaire: on ne commence pas par la première phrase, la seconde et le paragraphe en entier et on continu de cette manière, chapitre par chapitre. C'est la méthode scolaire. Or, cette approche des textes n'est pas celle des juifs, des chrétiens: le principe exégétique d'or chez les Juifs et les Chrétiens, Pères de l 'Église jusqu'aux mystiques du 21ième siècle (Zundel), c'est l'association de mots, d'idées, de thèmes!!!! Jamais et jamais les Juifs et les Pères de l'Église ont lu la Bible de cette manière. Même Augustin était rhéteur, il n'a jamais lu les oeuvres d'Homère en commançant par le début. Il faut avoir encore une fois avoir un maître chrétien qualifié avant d'approcher les textes sacrés chrétiens. Note encore une fois que les versets associés peuvent (pas nécessairement) être contradictoires, mais c'est l'association de mots qui sera primordial. Mais, les deux versets peuvent aussi contenir le même sens. Autrement dit (je n'ai pas ma Bible est main, mais le jeu est facile ou un texte d'Augustin ou de Zundel en main), l'auteur chrétien prend un mot « âme » en Jean et l'associe à immortalité (j'invente encore) dans un ouvrage de la Sagesse et le relie à éternité en Exode. Ensuite, il fait une sous association pour expliquer sa définition biblique et faisant d'autres associations bibliques. Voilà comment les Juifs et les Pères de l'Église lisent la Bible. Il ne s'agit pas d'association gratuite: il y a toute une tradition d'association et de non-association. Prends n'importe quel texte des Pères et ne t'attache pas au sens, mais regarde comment ils fonctionnent. Avec un maître chrétien qualifié, j'apprends à lire la Bible de cette manière et on constate les définitions de l'âme et de la nature de Dieu qui sont évidentes aux yeux d'un chrétien. J'ai écrit trois articles sur la structure ou le fonctionnement exégétique à ce sujet et j'ai donné deux conférences aussi à ce sujet...sûrement le plus important avant de lire n'importe quel auteur chrétien. Cet aspect-là n'est vraiment pas connu par les autres traditions religieuses.
Donc, la conception de l'immortalité de l'âme et la résurrection des corps est biblique. La polémique, sous toute réserve, de l'immortalité de l'âme seulement date d'environ du 17 ou 18ième siècle avec l'avénement du matérialiste et notre belle psychologie matérialiste!!!! Ah! Ah! Ah!

Amitié,
Sébastien
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Cher Sébastien,

Merci beaucoup pour ces merveilleuses précisions sur la patrologie chrétienne. Il y a plusieurs belles différences entre la chrétienté et la tradition védique mais le fait de « méditer » les textes fondamentaux avec un maître est une des belles similitudes. Par contre, une libre association de pensée entre la révélation et les philosophies profanes, serait peu encouragée.

Il n’y a pas de résurrection des corps dans les traditions védiques car l’immortalité de l’âme est décrite en grand détail dans de nombreux textes où le corps est décrit comme un vêtement temporaire (je vais en citer quelques-uns à la fin de ce texte).

Lorsque l’âme quitte le corps au moment de la mort, plusieurs options s’offrent à elle selon son karma ou son niveau de conscience :

1- Dans la plupart des cas, elle doit se réincarner dans un autre corps de matière (animal, végétal ou humain…) (voir Bhagavad-Gita 2.13)
2- Si elle a accompli de nombreuses activités pieuses ou philanthropiques, elle pourra être élevée temporairement (quelques milliers d’années) sur des planètes paradisiaques avant de retomber en ce monde mortel.

Trois autres options sont disponibles pour ceux qui pratiquent un yoga supérieur assidûment :

3- L’âme impersonnelle de ceux qui suivent la voie impersonnelle peut se fondre dans la forme sans forme de l’Absolu.
4- Certains yogis peuvent se fondre dans une des « formes spirituelles » de l’Absolu (ex : devenir Shiva).
5- Ceux qui pratiquent le bhakti-yoga de l’amour et de la dévotion peuvent obtenir une forme spirituelle (un peu comme le « corps de gloire » décrit par Thomas d’Aquin) avec laquelle ils peuvent servir et aimer la forme ultime de l’Absolu en tant que Personne Suprême.

Cette tension philosophique que j’ai mentionné dans ma question a l’importance de révéler des anxiétés existentielles dont Schopenhauer a exposé quelques ficelles dans les compléments à son livre « Le monde comme volonté et représentation » : « Enseigner à l’homme qu’il n’est issu du néant qu’il y a peu de temps, que par la suite durant une éternité il n’était rien, et que cependant il doit être, dans l’avenir, impérissable, c’est au fond comme lui enseigner que, tout en étant de part en part l’œuvre d’un autre, il doit être néanmoins, pour tout éternité, responsable de ses actes et de sa conduite ».

À cette conception chrétienne populaire qui semble affirmer la création ex nihilo d’un sujet destiné à vivre éternellement, Schopenhauer va opposer le sujet éternel de pure connaissance qu’il a glané dans ses lectures des Védas et du védanta.

Note importante : Les conceptions chrétiennes de Schopenhauer sont sûrement aussi limitées que sa compréhension du védanta mais il révèle une belle question existentielle qui permettra peut-être à nos contemporains de s’interroger sur leur identité véritable et leur futur probable.

Je terminerai ce petit commentaire par quelques textes védiques classiques, venant du tout début de la Bhagavad-Gita, chapitre 2 (ma traduction) sur l’immortalité de l’âme éternelle que nous sommes :

VERSET 12
na tv evähaà jätu näsaà
na tvaà neme janädhipäù
na caiva na bhaviñyämaù
sarve vayam ataù param

na : jamais ; tu : mais ; evä : certes ; ahaà : Je ; jätu : deviens ; nä : jamais ; asaà : exista ; na : ce n’est pas ainsi ; tvaà : toi ; na : pas ; ime : tous ces ; janädhipäù : rois ; na : jamais ; ca : aussi ; eva : certes ; na : pas comme cela ; bhaviñyämaù : existerons ; sarve : nous tous ; vayam : nous ; ataù param : ensuite.

Jamais ne fut le temps où nous n'existions, Moi, toi et tous ces rois; et jamais aucun de nous ne cessera d'être.

VERSET 13
dehino ’smin yathä dehe
kaumäraà yauvanaà jarä
tathä dehäntara-präptir
dhéras tatra na muhyati

dehinah : de l’âme incarnée ; asmin : dans ce ; yathä : comme ; dehe : dans le corps ; kaumäraà : enfance ; yauvanaà : jeunesse ; jarä : vieillesse ; tathä : de même ; dehäntara : changement de corps ; präptih : accomplissement ; dhérah : le sage ; tatra : en cela ; na : jamais ; muhyati : s’émeut.

A l'instant de la mort, l'âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu'elle passe de l'enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Le sage ne s’émeut pas de ce changement de corps.

VERSET 17
avinäçi tu tad viddhi
yena sarvam idaà tatam
vinäçam avyayasyäsya
na kaçcit kartum arhati

avinäçi : impérissable ; tu : mais ; tat : cela ; viddhi : sache ; yena : par quoi ; sarvam : tout le corps ; idaà : ce ; tatam : répandu ; vinäçam : destruction ; avyayasyäsya : de l’impérissable ; na kaçcit : nul ; kartum : faire ; arhati : capable de.

Sache que ne peut être anéanti ce qui pénètre le corps tout entier. Nul ne peut détruire l'âme impérissable.

VERSET 18
antavanta ime dehä
nityasyoktäù çarériëaù
anäçino ’prameyasya
tasmäd yudhyasva bhärata

antavantah : périssable ; ime : tous ces ; dehäh : corps matériels ; nityasya : existant éternellement ; uktäù : il est dit que ; çarériëaù : les âmes incarnées ; anäçinah : ne devant jamais être détruites ; aprameyasya ; immensurables ; tasmät : jamais ; yudhyasva : combat ; bhärata : ô Arjuna, descendant de Bharata.

L'âme est indestructible, éternelle et sans mesure; seuls les corps matériels qu'elle emprunte sont sujets à la destruction. Fort de ce savoir, ô descendant de Bharata, engage le combat.

VERSETS 19
ya enaà vetti hantäraà
yaç cainaà manyate hatam
ubhau tau na vijänéto
näyaà hanti na hanyate

yah : quiconque ; enaà : cela ; vetti : sait ; hantäraà : tueur ; yah : quiconque ; ca : aussi ; enaà : cela ; manyate : croient ; hatam : tué ; ubhau : tous deux ; tau : ils ; na : jamais ; vijänétah : en connaissance ; nä : jamais ; ayaà : cela ; hanti : tue ; na : non plus ; hanyate : être tué.

Ceux qui croient que l’âme peut être tuée et ceux qui croient que l’âme peut tuer, sont tous les deux ignorants. L’âme ne peut tuer, ni être tuée.

VERSET 20
na jäyate mriyate vä kadäcin
näyaà bhütvä bhavitä vä na bhüyaù
ajo nityaù çäçvato ’yaà puräëo
na hanyate hanyamäne çarére

na : jamais ; jäyate : naît ; mriyate : ne meurt jamais ; vä : ou ; kadäcit : à aucun moment (passé, présent ou futur) ; nä : jamais ; ayaà : ce ; bhütvä : vint au monde ; bhavitä : sera ; vä : ou ; na : ne pas ; bhüyaù : a été ; ajah : non née ; nityaù : éternelle ; çäçvatah : permanent ; ayam : ce ; puranah : originelle ; na : jamais ; hanyate : est tuée ; hanyamane : étant tuée ; sarire : par le corps.

L'âme ne connaît ni la naissance ni la mort. Non née, immortelle, originelle, éternelle, elle n'eut jamais de commencement, et jamais n'aura de fin. Elle ne meurt pas avec le corps.

VERSET 21
vedävinäçinaà nityaà
ya enam ajam avyayam
kathaà sa puruñaù pärtha
kaà ghätayati hanti kam

vedä : qui a la connaissance ; avinäçinaà : indestructible ; nityaà : toujours ; yah : celui qui ; enam : cette (âme) ; ajam : non née ; avyayam : immuable ; kathaà : comment ; sah : il ; puruñaù : personne ; pärtha : ô Arjuna, fils de Prtha ; kaà : qui ; ghätayati : faire tuer ; hanti : tue ; kam : qui.

Comment, ô Arjuna, celui qui sait l'âme non née, immuable, éternelle et indestructible, pourrait-il tuer ou faire tuer?

VERSET 22
väsäàsi jérëäni yathä vihäya
naväni gåhëäti naro ’paräëi
tathä çaréräëi vihäya jérëäny
anyäni saàyäti naväni dehé

väsäàsi : vêtements ; jérëäni : vieux et déchirés ; yathä : tel qu’il est ; vihäya : abandonnant ; naväni : vêtements neufs ; gåhëäti : prend ; narah : un homme ; aparäëi : autre ; tathä : de la même façon ; çaréräëi : corps ; vihäya : abandonnant ; jérëäny : vieux et inutiles ; anyäni : différents ; saàyäti : prend en vérité ; naväni : un nouvel ensemble ; dehé : l’âme incarnée.

De même qu’un homme rejette ses vieux habits et en prend des neufs, ainsi l’âme incarnée rejette ses vieilles dépouilles pour en emprunter de nouvelles.

VERSET 23
nainaà chindanti çasträëi
nainaà dahati pävakaù
na cainaà kledayanty äpo
na çoñayati märutaù

na : jamais ; enaà : cette âme ; chindanti : fendre ; çasträëi : toutes les armes ; na : jamais ; enaà : cette âme ; dahati : brûle ; pävakaù : feu ; na : jamais ; ca : aussi ; enaà : cette âme ; kledayanti : mouille ; äpah : eau ; na : jamais ; çoñayati : dessèche ; märutaù : vent.

Aucune arme ne peut fendre l'âme, ni le feu la brûler; l'eau ne peut la mouiller, ni le vent la dessécher.

VERSET 24
acchedyo ’yam adähyo ’yam
akledyo ’çoñya eva ca
nityaù sarva-gataù sthäëur
acalo ’yaà sanätanaù

acchedyah : indivisible ; ayam : cette âme : adähyah : ne peut être brûlée ; ayam : cette âme ; akledyah : insoluble ; açoñyah : ne peut être desséchée ; eva : certes ; ca : et ; nityaù : éternelle ; sarva-gataù : omniprésente ; sthäëuh : inchangeable ; acalah : fixe ; ayaà : cette âme ; sanätanaù : éternellement la même.

L'âme est indivisible et insoluble; le feu ne l'atteint pas, elle ne peut être desséchée. Elle est immortelle et éternelle, omniprésente, inaltérable et fixe.

VERSET 25
avyakto ’yam acintyo ’yam
avikäryo ’yam ucyate
tasmäd evaà viditvainaà
nänuçocitum arhasi

avyaktah : non-manifestée ; ayam : cette âme ; acintyah : inconcevable ; ayam : cette âme ; avikäryah : immuable ; ayam : cette âme ; ucyate : est dite ; tasmät : donc ; evaà : comme cela ; viditva : le sachant bien ; enaà : cette âme ; nä : ne pas ; anuçocitum : peut se lamenter sur ; arhasi : tu mérites.

Il est dit de l'âme qu'elle est non-manifestée, inconcevable et immuable. Sachant cela, tu ne devrais pas te lamenter.

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J'aimerais terminer ce petit échange sur l'immortalité de l'âme avec une merveilleuse citation de Platon qui présente vraiment un principe universel de sagesse tel que ceux que j'aime présenter dans une perspective de Védanta Global:

Plus que tout par suite,
l’âme est chose non-mortelle
qui ne peut être anéantie
(Phédon, 107a)

La présentation d’un autre mode de pensée : celui de la sagesse


Alors qu’en occident on se fait dire que l’humain évolue de plus en plus en intelligence et en rationalité, les traditions primordiales comme celle de l’Inde vont davantage privilégier le mode de vie des anciens en parlant d’une décadence des mœurs et de la sagesse à notre époque aveuglée par la course aux buts matériels.

Voyez cet extrait intéressant de la revue Québec Science de novembre 2008


C’est à lui que l’on doit d’avoir rompu une fois pour toutes avec la conception évolutionniste des sociétés humaines. « Cette idée voulait que certains peuples, dits « primitifs », incarnent des stades de développement antérieurs à la civilisation occidentales qui, elle, représentait l’âge adulte », précise Rémi Savard. À l’époque, dans la lignée du discours anthropologique classique né au XIX siècles sous l’influence de la théorie de Darwin, il se trouve des auteurs pour affirmer la suprématie de la pensée occidentale, logique et rationnelle, sur celle, « prélogique », de sociétés prétendument archaïques. La pensée sauvage, publié en 1962, sera une « démonstration éclatante qui mettra un point final à tous ces débats », dit Robert Crépeau, de l’Université de Montréal. Quand Lévi-Strauss détaille le nombre stupéfiant d’espèces que les Autochtones savent nommer dès l’enfance, leur connaissance des mœurs de chaque animal, des mille usages de chaque plante, il montre qu’entre la pensée mythique des indigènes et la pensée scientifique des savants, il n’y a pas de différence fondamentale. Toutes deux procèdent du même équipement mental, de la même observation minutieuse des faits, de la même analyse méthodique, du même besoin impératif de mettre de l’ordre dans l’Univers. Seuls leurs objets changent : l’une s’intéresse aux qualités concrètes, l’autre, aux propriétés abstraites.

Lévi-Strauss ira jusqu’à affirmer que la science elle-même tend aujourd’hui à renouer avec la pensée mythique. Pour faire comprendre aux profanes des réalités qui n’ont de sens que dans le langage mathématique de la physique, les scientifiques recourent à des métaphores (le paradoxe du chat de Shrödinger en physique quantique, le big-bang en astronomie) qui ont tout le caractère des mythes. C’est la science qui nous paraît maintenant surnaturelle tant les phénomènes qu’elle décrit – qu’un électron puisse exister dans deux endroits à la fois, par exemple – contredisent notre expérience du monde sensible. « De la façon le moins attendue, c’est le dialogue avec la science qui rend la pensée mythique à nouveau actuelle », écrit-il en 1991 dans Histoire de lynx.


Démonter les ressorts de l’imaginaire, expliquer comment sefondent les familles et les sociétés, débarrasser l’Occident de sespréjugés sur les peuples dits «primitifs», voilà à quoi ClaudeLévi-Strauss a passé sa vie. Par Noémi Mercier

L’importante ici n’est pas de choisir si l’approche moderne est pire ou meilleure que les approches traditionnelles. L’important est d’essayer de préserver les valeurs de sagesse à notre époque qui donne beaucoup plus de place au matérialisme.


dimanche 16 novembre 2008

Article sur mon livre paru dans le journal local


Paru dans La Voix de l'Est, Granby, samedi 15 novembre 2008

Titre : Les cycles de la vie 1 - Les périodes planétaires

Visionnez notre vidéo : Les cycles de la vie 1 - Les périodes planétaires

Andrée Leclerc vous donne un aperçu de l'application simple des périodes planétaires dans nos vies. Pour plus d'info, visiter: http://www.astrologievedique.com/

Film produit par Guy Tétreault

Pour l'astrologue védique Andrée Leclerc.

samedi 15 novembre 2008

Invitation

Invitation à venir me rencontrer au Salon du Livre de Montréal

Je serai présent au Salon de Livre vendredi soir et samedi après-midi prochains pour des séances de signature de mon livre Contes de l’Inde ancienne. Sagesse pratique.

Pour l’horaire détaillé, suivez ce lien.

J’espère vous y rencontrer.

Bien à vous,
Guy Tétreault


P.S. Vous pourrez aussi voir le nouveau look de mon blog de Santé Globale.

Un SOS pour la jeunesse


La semaine dernière je fus invité à faire une présentation sur l’art et la sagesse d’orient dans 2 classes d’étudiants en éthique religieuse (secondaire 4) et une classe d’art plastique (secondaire 5).

J’avais souvent entendu des commentaires à l’effet que la situation se détériorait dans les écoles du Québec et comment les professeurs avaient un mal fou à se faire respecter des élèves mais je fus malgré tout choqué et consterné de voir à quel point ce manque de respect et manque d’intérêt pour le savoir est grand.

La plus grande surprise était de constater que chacune des 3 classes d’élèves posaient surtout des questions reliées au sexe et à l’argent alors que je leur parlais des valeurs traditionnelles de sagesse, d'harmonie, d'unité, de respect de la nature…

Un des 3 braves professeurs qui a assisté à ma présentation avec beaucoup d’intérêt, me fit la remarque: « Ici, il n’y a pas que les élèves qui sont obsédés par le sexe et l’argent ». Et après réflexion, il semblerait qu’on pourrait étendre le « ici » à toute l’Amérique et bientôt à toute la planète qui fait un gigantesque effort GLOBAL pour y poursuivre les mêmes rêves individualistes et matérialistes.

Je lisais justement un article du Harvard Business Journal expliquant comment la crise financière actuelle était due à une interprétation matérialiste du rêve américain centré sur la gratification immédiate.

J’admire beaucoup le courage des enseignants qui tentent d’enseigner aux jeunes d’aujourd’hui mais je ne vois pas comment ils pourront transmettre de vraies valeurs telles que la sagesse ou le simple respect élémentaire surtout dans un climat où tous et chacun ne sont concernés que par l’acquisition d’argent leur permettant d’obtenir une gratification immédiate.

Les écoles sont de tout évidence incapables de transmettre ces valeurs. Les religions n’intéressent qu’une minorité, de plus en plus minoritaire de jeunes. Les médias et l’Internet n’ont pas non plus l’édification morale des jeunes comme priorité alors que les parents sont souvent trop occupés à travailler pour fournir les biens matériels pour leurs enfants qui voyagent de la garderie à l’école puis, devant le téléviseur.

Comment vont-ils pouvoir acquérir les valeurs qui leur permettront d’empêcher la course autodestructrice dans laquelle l’humanité s’est emballée???

mardi 11 novembre 2008

Le problème de l’égoïsme -- partie 3



Sortes d'égoïsmes possessifs

1-désir du gain matériel

Nous allons décrire deux grands types d'égoïsmes possessifs. Le premier, qui est le plus évident et le plus clair, est l'égoïsme par lequel on veut obtenir un gain matériel. Ce qui sous-entend accumuler toujours plus pour nous-mêmes. Une plus belle maison, une plus belle voiture, un plus grand confort, tout cela avant tout pour notre plaisir personnel. Voilà un égoïsme facilement identifiable.

Il est naturel d'avoir besoin d'une maison, d'un lieu pour dormir et suffisamment de quoi à manger. D'avoir un minimum de confort pour simplement être capable de survivre. Ceci démontre déjà qu'on est des êtres de besoins. Nous avons des besoins fondamentaux qu'ils ne faut pas nier. Lorsqu'on veut nier ces besoins, c'est une autre forme d'égoïsme dont on parlera un peu plus tard.

Qu'est-ce qu'un gain matériel? Est-il difficile de cerner la portée de notre égoïsme dans les actions de tous les jours? Est-on vraiment aussi égoïste qu'on veuille bien nous le faire croire? Donnons un exemple classique : lorsqu'on travaille pour nos enfants, pour notre famille, pour notre pays, l'égoïsme est présent, parce qu'aussitôt qu'on dit moi, mes, mon, cela fait partie denotre ego.

Soyons attentifs! Aussitôt que l'on dit mon, c'est que l'on met notre ego en jeu. Pour ma famille je suis capable de travailler fort. Pour les autres c'est une autre histoire, on va les laisser mourir s'il le faut. Aussitôt qu'il y a un sentiment de moi, mon, mes, c'est l'ego qui s'installe au centre de nos motivations, et le retour de notre vision égocentrique : voilà, mon monde et j'en suis le centre.

La solution de ce problème est encore spirituelle. Toutefois, une grande maturité est requise, car il ne s'agit pas de dire que ce n'est pas ma famille et que ce n'est pas mon pays. Étant donné que ce n'est pas à moi, je m'en fous, je m'en balance, ou je deviens indifférent à tout ce qui m'entoure. Cette indifférence est encore de l'égoïsme.

Donc, il ne s'agit pas de simples paroles pour être libéré de l'égoïsme. Cela ne se fait pas en deux secondes. Une discipline spirituelle attentive, intégrale et harmonisée est nécessaire parce qu'il faut continuer à vivre avec ceux qui nous entourent mais, sans le sentiment de possession et d'identification égoïste.

2- Désir de nirvana

Une autre grande forme d'égoïsme possessif, différente du gain matériel, est le désir du paradis ou du nirvana. Ce désir, plus subtil et plus difficile à comprendre, est encore une forme d'égoïsme.. Si l'on est attentif on peut se rendre compte assez rapidement que c'est un grand égoïsme.

Lorsqu'on veut atteindre son paradis, son nirvana, c'est encore de l'égoïsme, un désir ou un souhait; on ne veut plus vivre en ce monde de misère, on veut notre nirvana ici et maintenant. On ne veut plus les bonheurs et les joies du monde matériel, mais le bonheur infini du monde spirituel pour soi. On ne veut plus aimer simplement des êtres limités, imparfaits, matérialistes et égoïstes, on veut aimer la Personne Suprême et Absolue, Dieu, Source de toutes choses, et cela pour soi. C'est encore quelque chose que l'on veut posséder pour soi.

Aussitôt qu'il y a ce désir possessif, on comprend bien qu'il y a un égoïsme. Parfois, cela va encore plus loin. Certains ne veulent plus être une âme spirituelle. Ils ne veulent rien être, ni homme, ni matière, rien du tout. Lorsqu'ils ne seront plus rien, ils atteindront le bonheur en pensant : «je serai le bonheur». Analysez bien l'introspection, il y a un je ici. Ce je égoïsme, qui veut quelque chose pour lui-même. Donc ce je est très difficile à détruire, très difficile à subjuguer. Il y a une voix très forte qui s'élève. Mais les sages ont dit que ce n'était pas quelque chose d'impossible à détruire.


Mon site personnel

Mon site personnel GuyTetreault.com est maintenant disponible en anglais au lien suivant http://guytetreault.com/gteng/

Guy Tétreault

Voir GuyTetreault.com


Notre programme d'astrologie védique

Un lien direct à notre programme d'astrologie védique:


http://www.santeglobale.com/images/annonces_web/images125x125/astrologievedique1.jpg


Vous pouvez mettre cette image avec le lien qu'il contient sur votre site web ou votre blog et ainsi inviter tous vos amis et visiteurs à essayer gratuitement ce programme.



Merci



N'oubliez pas de visiter mon blog anglais


...j'y met de plus en plus de messages : http://guytetreault2.blogspot.com/
inscrivez-vous au lien RSS pour recevoir chacun des messages que j'y envoie.

For the love of Pure Love : Guy Tetreault\

lundi 10 novembre 2008

une conférence importante

Une invitation à une conférence importante donnée par le directeur de la collection Approche qui a publié mon livre Contes de l'Inde ancienne.

J'y serai et j'espère vous y rencontrer,

À la salle panoramique
des Suites Labelle
1205, rue Labelle (angle René-Lévesque)
métro Berri-Uqam

Billets en vente sur place 15 $
(venez à deux et ne payez que pour une personne)




12 novembre
L’enseignement de Krishna
Un dialogue sans âge
Pierre Corbeil

Krishna en avait long à dire sur la nature matérielle, les dessus et les dessous de l’action et l’influence du temps, mais aussi sur nous-mêmes et sur les jalons de la réalisation spirituelle. Le yoga, le karma, la réincarnation, les fondements du végétarisme, la libération… autant de thèmes élucidés par la découverte ou la redécouverte de ce classique qu’est la Bhagavad-gita.

Voyez le nouveau look de mon blog de SanteGlobale.com

http://www.santeglobale.com/images/annonces_web/santeglobale_bp320.jpg

Vous pouvez y participer et même soumettre des articles.

Bon plaisir


Photos d'une série de cours donnés dans une école la semaine dernière









Détail: Ecole Louis-Joseph Papineau, Montréal ou le professeur Patrice Trudeau m'a invité à faire 3 présentations à divers élèves.

Les couleurs de l’amour




Si la terre et les montagnes n’aiment pas l’amour

Les plantes, de leur ventre, ne pourraient pousser.

Rumi

Les couleurs de l’amour


.

dimanche 9 novembre 2008

Petit contraste qui remet les infinis à leur place


bougainvillea by afearonwood.



Le best-seller, Le Secret, stipule que nous sommes les créateurs de notre univers et que tous les souhaits que nous formulons se matérialisent dans notre vie.

À cette frauduleuse exagération, je préfère ce mot de Saint-Jean de la Croix qui met à la fois en perspective la grandeur de l’humain et celle de la vraie source de toute chose :

« Une pensée de l’homme est plus grande que tout l’univers! Il n’y a donc que Dieu qui soit capable et digne de la remplir ».

La pensée de l’homme est un outil fabuleux qui est trop souvent utilisée pour des tâches éphémères comme l’accumulation de biens matériels.

vendredi 7 novembre 2008

Le bonheur est-il possible? -- partie1

Le bonheur
est-il possible?


Transcription d'une conférence donnée par
Guy Tétreault le 12 juillet 2003


INTRODUCTION

Si on questionne les gens afin d'obtenir leur définition du bonheur, on s'aperçoit que chacun a sa propre conception. Le plus malheureux c'est que plusieurs ne savent pas ce qu'est le bonheur véritable. Ils ne savent pas comment l'obtenir et ce qui le différencie de la simple joie. En plus de ne pas le savoir ils ne cherchent pas à la bonne place.

Tout d'abord il faut savoir que la joie n'est qu'un plaisir temporaire tandis que le bonheur véritable est perpétuel. C'est une euphorie perpétuelle. L'euphorie perpétuelle s'appelle en sanskrit ananda et le bonheur temporaire s'appelle sukha.

L'explication philosophique que l'on donne au bonheur est très simple. Si on veut avoir un bonheur perpétuel, il faut qu'on ait un objet de bonheur qui soit perpétuel. Et comme il n'y a rien de perpétuel dans le monde matériel, il semble très difficile d'avoir une euphorie (bonheur) perpétuelle.

Par contre dans ce monde matériel où tout est temporaire, il est beaucoup plus facile d'avoir des joies temporaires. Nous savons tous que la durée de vie d'une pomme est très courte. On la mange et elle nous apporte de la joie pendant quelques minutes et ensuite c'est fini. C'est une joie ou un plaisir temporaire. Lorsqu'on a terminé de manger la pomme, elle ne peut plus nous apporter de la joie.

Comme on peut voir, une chose matérielle est temporaire et ne peut pas nous apporter une euphorie perpétuelle. Comme si la durée de vie du bonheur était proportionnelle à la durée de vie de l'objet convoité.

Pour avoir une euphorie perpétuelle, il faut trouver un objet de bonheur qui soit perpétuel. Ce n'est pas facile. C'est pour cela que les gens vont nous vendre des plaisirs temporaires comme si cela pouvait être du bonheur. Tout le marketing moderne a le même but, provoquer des désirs et faire croire derrière la publicité que nous y trouverons le bonheur. Acheter une nouvelle voiture, une nouvelle robe et on va vous faire croire que le bonheur s'y cache. Tant et aussi longtemps qu'on réalise nos désirs matériels, on semble être heureux.


jeudi 6 novembre 2008

Détails des signatures au Salon du livre de Montréal

Vendredi 21 novembre, 19 h 30 à 20 h 30

Guy Tétreault – Contes de l'Inde ancienne






Samedi 22 novembre, 14 h 30 à 15 h 30

Guy Tétreault – Contes de l'Inde ancienne






Dimanche 23 novembre, 16 h 00 à 17 h 00

Andrée Leclerc – L'astrologie védique


mercredi 5 novembre 2008

le nouveau site de ma compagne que j'ai créé



pour andree leclerc de astrologie ayurvedique

Visitez le nouveau site de ma compagne AndreeLeclerc.com qui regroupe toutes les ressources qu’elle nous propose en astrologie védique dans un seul endroit :

Ses différents sites web, ses blogs et tous les liens importants.

mardi 4 novembre 2008

Dieu est mort!

Dieu est mort!

Tous les penseurs et philosophes du dernier siècle ont entendu cette parole de Nietsche même si cette citation a été si mal comprise hors de son contexte.

Voici une version non moins intéressante du Dieu est mort!

Vous devez avoir entendu parler de Martin Luther, le prêtre allemand qui
instaura la Réforme et créa le Protestantisme en opposition à l’église
Catholique Romaine.

Lorsqu’il était dans une grande dépression il ne souriait plus et parlait à peine. Un jour sa femme changea ses robes bleues et s’habilla tout de noir comme si un mourant était devant elle.

Luther fut tout surpris et lui demanda pourquoi elle avait mis de tels
vêtements. Elle s’exclama : « Dieu est mort! »
Luther répliqua en colère : « Dieu ne peut pas mourir! » Alors sa femme dit calmement :

«S’il en est ainsi pourquoi dans le monde chacun est dépressif? »

Luther revint immédiatement à la réalité et à partir de ce jour il n’eut plus
jamais un air lugubre.


Une merveilleuse rencontre avec un sage



La semaine dernière j’ai assisté à une très intéressante rencontre au département de théologie de l’Université de Montréal à l’occasion du lancement du dernier numéro de la Revue Scriptura.

J’y ai fait la rencontre d’un homme de Dieu et de vérité tout à fait merveilleux, le Dr. Beck, directeur du Pappas Patristic Institute.

La chance m’a sourit puisque j’ai eu la privilège d’entamer une discussion personnelle avec lui de presque 2 heures où nous avons pu explorer avec grande délectation plusieurs sujets : le culte des enfants depuis 1 siècle en occident, les relations entre les fondateurs du protestantisme et la patriarchie de l’orthodoxie grecque, Thomas Merton et l’universalisme de l’expérience mystique profonde… Ainsi que quelques parallèles intéressants entre sa conversion du protestantisme à l’orthodoxie grecque (et sa belle liturgie byzantine foissonnante) et mon passage à la tradition védantiste vaishnava de l’Inde.

Ce fut extrêmement agréable de converser avec un être aussi profondément ouvert à toutes les traditions tout en étant si bien enraciné dans la sienne. Je considère que son travail de présentation et de plateforme d’étude de la patristique est de la plus haute importance pour donner de profondes racines de sagesse à un monde qui s’essouffle à force de s’emballer dans toutes les directions.

Le point central de notre discussion était l’immense beauté, le grand bonheur et la richesse incommensurable de sagesse présentement disponible pour celui qui est prêt à faire un effort de retour aux sources dans les traditions de sagesse.


lundi 3 novembre 2008

Photo-montage vidéo : un mini-festival de aout 2008

Voir la page web suivante : un mini-festival de août 2008 qu'on a eu à notre centre l'Arbre-à-Souhaits : version 1

Une création de Guy Tétreault.





La dfficulté de comprendre l'univers philosophique du védanta

Mon ami philosophe, Francois Brooks, qui possède une vaste culture philosophique encyclopédique, a toutes les difficultés du monde à me cataloguer en tant que phénomène philosophique.

Sur son site Philo5.com, il me rapproche de la philosophie nouvel-âge alors que j'essaie de présenter l'essence du védanta qui est si différent du syncrétisme nouvel-âge.

Voila le texte et le lien:
Yogapersonnel.com(Philosophie Indienne adaptée au Nouvel-Âge occidental avec Guy Tétreault (Gopinatha Dass) :
voir le lien direct à son site

Il me reste donc un long travail à faire pour pouvoir présenter l'himalya philosophique qu'est le védanta.

Ce n'est pas d'hier que même les plus grands philosophes occidentaux ont une difficulté énorme à comprendre la philosophie de l'Inde.

Le grand spécialiste de l'Inde qu'est Michel Hulin décrit se phénomène très bien dans un article paru dans Sciences humaines:

Sciences Humaines : Existe-t-il une philosophie indienne comparable à la philosophie occidentale ?

Michel Hulin : Il y a encore vingt-cinq ans, la notion de philosophie indienne était problématique. On restait tributaire de la thèse de Heidegger selon laquelle la philosophie était une voie intellectuelle typiquement occidentale ; née en Grèce, elle s'était déployée aux temps modernes à travers un discours rationnel et les catégories de la métaphysique.

Heidegger lui-même n'avait pas de contacts directs avec les pensées orientales. Il ne connaissait qu'indirectement les pensées d'Extrême-Orient, de Chine et du Japon, pensées qui semblent échapper totalement à notre vision du monde, à notre langue, à nos catégories mentales. Cela pouvait passer pour de la non-philosophie.

L'Inde, elle, occupe une position médiane entre l'Extrême-Orient et l'Occident. Le sanskrit et le grec possèdent des liens de parenté : ce sont toutes deux des langues indo-européennes. La traduction en a été plus aisée. La pensée indienne a fait l'objet d'une découverte récente en Occident. Il existe un très riche corpus de textes. En 1983, K. Porter recensait 6 000 titre...



Sommaire du magazine

Mensuel N° 118 - Juillet 2001
La pensée orientale. Une invention de l'Occident ?




Le philosphe Francois Brooks a cependant une longueur d'avance sur plusieurs philosophes occidentaux, il a eu suffisamment d'appréciation pour l'ébauche de travail que j'ai fait pour écrire ce qui suit:

Guy Tétreault est un modeste enseignant qui fréquente nos réunions depuis
quelques années. Sa modestie est si grande que j’ai failli passer à côté de
l’estime que je lui dois. Il a publié récemment son
impressionnant Curriculum sans lequel il ne serait jamais resté que la
pointe d’un iceberg de la connaissance qu’il met à notre disposition. Il a
passé 20 ans de sa vie en Inde à étudier la sagesse de ce pays, sur place. Il nous
apporte, non pas une philosophie « à la pièce » – comme c’est
souvent le cas des gourous qui nous en arrivent –, mais un panorama
complet de ce que peut nous offrir une philosophie aussi consistante que la
philosophie occidentale... En effet, sa
profonde connaissance de la philosophie occidentale et son appartenance
maternelle à la culture Québécoise lui donne un atout fondamental pour savoir
nous transmettre une sagesse indienne de laquelle Pythagore et Schopenhauer
se sont jadis inspiré.

source de ce texte : http://www.philo5.com/Philo%20sans%20fumee/063e.htm#_Consultation_philosophique


J'espère donc avoir la capacité de faire le dur labeur qui me reste à faire pour mieux présenter l'univers unique et si différent des différentes pensées du védanta.

... à suivre

dimanche 2 novembre 2008

Une appréciation de ma conférence au lancement de mon livre


''Quelle soirée intéressante que celle d' hier !
J' ai vraiment hâte de me mettre à la lecture de ton livre et d'y trouver mille et une découvertes pour moi, un homme qui ne s'était jamais trop laissé aller à sa spiritualité...

...Encore une fois félicitations et dis-toi que je t'admire beaucoup.''

Gilles

Salon du livre de Montréal -- Séances de dédicace au kiosque de Prologue

Séances de dédicace au kiosque de la maison de publication Prologue



Vendredi 21 novembre, 19 h 30 à 20 h 30

Samedi 22 novembre, 14 h 30 à 15 h 30


Guy Tétreault – Contes de l'Inde ancienne


Bienvenue à tous



samedi 1 novembre 2008

Je donne un cours sur l'art et la spiritualité d'orient

http://www.mantraonnet.com/krishna25.jpg



A des étudiants de 15-16 ans.

Le lundi 3 novembre à une école située au 2901 Louvain, Montréal