lundi 29 décembre 2008

Titre : Ma rencontre avec l'astrologie védique

Visionnez notre vidéo : Ma rencontre avec l'astrologie védique

Andrée Leclerc décrit comment elle a développé son intérêt pour l'astrologie védique. Pour plus d'info, visiter: www.astrologievedique.com

Film produit par Guy Tétreault

Pour l'astrologue védique Andrée Leclerc






jeudi 25 décembre 2008

Le bonheur est-il possible? -- partie 5

Le problème vient de notre conscience matérielle qui cherche le bonheur de façon égoïste. Il a un ego matériel. Il est dans l'illusion. Il pense qu'il est ce corps. Il se dit : «je veux du bonheur pour le corps». Il va travailler très fort pour donner un bonheur à son corps. Mais cela ne satisfait pas l'Âme qui est à l'intérieur du corps et qui est la Source d'un véritable bonheur (éternel).

Voici l'exemple donné par les sages de l'Inde. Il y a un oiseau dans une cage. Le corps représente la cage, et l'oiseau représente l'âme. On a beau s'occuper de la cage et de faire plein de choses pour la cage l'oiseau n'en sera pas plus heureux. Cela ne va pas satisfaire vraiment l'oiseau. L'oiseau ne peut être nourri que par des choses spirituelles. C'est juste cela qui va pouvoir le satisfaire. Les choses extérieures qui sont pour le corps ne vont pas le satisfaire.

Dans l'égoïsme matériel la personne ne comprend pas qui elle est. En pensant qu'elle est le corps et le mental, elle va tout faire pour satisfaire ses désirs. Elle ne comprendra pas qu'en courant d'un désir à l'autre elle ne fait que passer d'une illusion à une autre sans réellement connaître le bonheur. Le bonheur n'est pas dans les choses extérieures.

Il y a deux types d'égoïsme matériel. Premièrement il y a les personnes qui ne pensent qu'à eux. Et, deuxièmement, ceux qui ont un ego matériel par lequel ils se sont trompés de soi.

Lorsqu'on a un ego matériel, on se trompe immanquablement sur la façon d'obtenir notre véritable bonheur. On ne sait pas comment obtenir notre bonheur. Ne sachant pas comment l'obtenir, on va continuer à tourner en rond à la recherche du bonheur matériel. Le petit bonheur temporaire obtenu disparaîtra en laissant derrière lui la souffrance. Et cherchant à se défaire de la souffrance, la personne continuera à courir après d'autres petits bonheurs croyant cette fois-ci l'avoir trouvé pour de bon. C'est pour cela qu'un alcoolique devient alcoolique. Il pense que la boisson va lui donner un plaisir et qu'elle va lui apporter un bonheur. Mais cela ne lui donne pas un bonheur, juste un plaisir temporaire. Étant donné que cela n'est pas suffisant, il en veut toujours plus. Et il devient alcoolique. Donc les plaisirs temporaires ne peuvent pas le satisfaire.

Le problème se situe au niveau de l'âme qui recherche son propre bonheur (égoïsme). Quand la personne cherche son propre bonheur, elle va toujours rencontrer la souffrance. L'égoïsme apporte la souffrance.

Maintenant on va donner la recette du bonheur qui vient de tous les grands sages. Le bonheur vient lorsqu'on ne recherche pas son propre bonheur. Et en ne recherchant pas notre bonheur, on a plus de chance d'avoir un vrai bonheur parce qu'il n'est pas égoïste.

Certains pensent qu'en cherchant le malheur on va obtenir le bonheur. Ce n'est pas la bonne voie parce qu'en cherchant le malheur c'est encore une recherche pour soi, donc égoïste. On fait juste inverser la situation. C'est encore un désir égoïste. Lorsque ce n'est plus égoïste on ne recherche plus son propre bonheur. Et en n'étant plus égoïste on peut s'élever au-delà du mental et goûter à un bonheur plus spirituel. Cela est très logique et très simple mais très difficile à accomplir.

Lorsqu'on parle que le bonheur est un mal du siècle c'est à cause que le monde ne cherche que leur propre bonheur. Quand on recherche son bonheur on s'enfonce dans la souffrance. Ce bonheur est devenu un mal parce qu'on l'a cherché pour soi égoïstement.

Quand on se libère de l'égoïsme, le vrai bonheur va venir naturellement, ce n'est plus un mal. C'est quelque chose de bien et cela va rendre la personne plus spirituelle.

Dans la Bhagavad-gita, le verset 15, chapitre 8[1], Krishna dit : «duhkhalayam asasvatam» que ce monde matériel est : « duhkhalayam » rempli de souffrances, et, tous les plaisirs y sont « asasvatam » temporaires.

Donc qu'est-ce que fait un yogi? C'est écrit au chapitre 5, verset 21[2]. Il s'est détaché des plaisirs temporaires matériels pour s'attacher aux plaisirs de l'âme qui sont spirituels. Et eux sont ananta, qui veut dire qu'ils sont infinis. Cela va encore plus loin, dans le chapitre 5, verset 22[3] on explique que les plaisirs matériels externes sont à l'origine des souffrances. C'est un secret de la vie que très peu de monde sait, que seuls les yogis savent.

Il est écrit au chapitre 18, verset 38[4], qu'au début, les plaisirs matériels sont comme du nectar. Cela veut dire qu'il goûte très bon. Mais après, cela tourne toujours en poison. L'un va toujours tourner dans l'autre. Donc les plaisirs matériels sont la source de toutes les souffrances.

Pourquoi y a-t-il beaucoup de souffrances dans le monde? C'est parce que le monde court après le bonheur matériel. Quelqu'un qui court après le bonheur égoïste matériel va devoir subir la souffrance. Cela n'arrêtera jamais. Voilà le secret.

Le chapitre 5, verset 225, dit que ce sont les plaisirs qui viennent des contacts des sens avec la matière et que l'on fait de façon égoïste qui apportent la souffrance. Ils sont «duhkha-yonaya » la source de toutes les souffrances. Alors « ady-antavantah » ils sont dans le corps et ils sont juste temporaires. Étant donné qu'ils ont un début et une fin cela n'intéresse pas un yogi qui est intéressé qu'aux choses éternelles. Le verset dit « na tesu ramate budhah » il faut que tu sois un bouddha, quelqu'un d'intelligent qui ne s'occupe pas de plaisirs matériels qui apportent la souffrance. Le mot bouddha ici a été écrit plusieurs milliers d'années avant même que le bouddhisme naisse.

Dans le verset 23 du chapitre 5[5] on explique que celui qui est justement capable de tolérer les besoins des désirs matériels, du mental et des sens matériels sans en jouir, celui-là va toujours demeurer heureux, en ce monde.

Une autre façon d'être heureux en ce monde est décrite au chapitre 2, verset 14[6]. « Éphémères joies et peines, comme étés et hivers, vont et viennent il faut apprendre à les tolérer sans en être affecté. » Cela montre ici que toutes les joies matérielles sont éphémères et les peines aussi sont éphémères. Elles sont dues à la rencontre des sens avec la matière (comme écrit dans le verset 5, chapitre 22). Il faut apprendre à les tolérer sans en être affecté.

Comme décrit dans le chapitre 18 verset 54[7]: le yogi est «Brahma bhutah» fixé dans quelque chose de spirituel. Et comme il est fixé dans quelque chose de spirituel, il est toujours joyeux vu qu'il ne dépend pas des bonheurs extérieurs matériels. Et «na socati» il n'est pas pris avec les lamentations et les désirs.

Quand on désire quelque chose de matériel, cela donne une anxiété. Je veux avoir la plus belle voiture. Donc il faut qu'on travaille très fort, ce qui donne plein d'anxiété. Après qu'on ait obtenu la belle voiture, on a peur que quelqu'un l'égratigne ou nous la vole, c'est encore de l'anxiété. Une fois que la voiture ne marche plus, parce que tout ce qui est matériel est temporaire, on commence à se lamenter. Ma belle voiture ne marche plus, tout va mal. Ce sont des lamentations au début, au milieu et à la fin.

Celui qui est fixé dans quelque chose de spirituel est libre de ces lamentations et de ces désirs matériels.

Maintenant qu'est-ce qui arrive à cette personne qui s'est fixée dans le spirituel? C'est écrit dans le Patma Purana : « yogi narat anatas ». Ce qui veut dire qu'elle est fixée dans la Vérité Absolue (cette Vérité Absolue qui est la pleine forme spirituelle), s'appelle Rama parce qu'IL est la source de plaisir infini. C'est la Réalité Absolue qui lui donne un plaisir plutôt que les bonheurs temporaires.

Ceux qui ne font pas de yoga ne peuvent pas avoir aucun de ces bonheurs spirituels. Ils ne peuvent pas avoir aucun bonheur qui va durer.

Le verset 66 du chapitre 2 [8]explique que « asantasya » si tu n'as pas la paix, tu ne peux pas avoir le bonheur. Parce que sans paix c'est toujours l'anxiété. Par exemple on prend un cornet. S'il y a du sable dans notre cornet on n'aura pas de plaisir à le manger. On n'aura pas de paix parce qu'on va se demander est-ce que je vais tomber malade? On ne peut pas avoir la paix «asantasya», et si on n'a pas la paix, on ne peut pas avoir de bonheur durable.

Mais comment avoir la paix si on a un mental qui nous dérange toujours. «Na cayuktasya bhavana » veut dire que le mental va toujours causer des problèmes, « na socati na kanksati », jamais se lamenter et jamais rechercher des désirs. Donc celui qui n'a pas contrôlé son mental par la pratique spirituelle ne peut pas avoir de paix puisqu'il ne peut pas réfréner ses désirs et arrêter ses lamentations. Et celui qui ne peut pas avoir de paix ne peut pas avoir de bonheur.


[1] «Mam upetya punar janma, duhkhalayam asasvatam, napnuvanti mahatmanah, samsiddhim paramam gatah»: Quand ils M'ont atteint, les yogis imbus de dévotion, ces nobles âmes, s'étant par là élevés à la plus haute perfection, jamais plus ne reviennent en ce monde transitoire, où règne la souffrance.

[2] «Bahya-sparsesv asaktatma, vindaty atmani yat sukham sa brahma-yoga-yuktatma, sukham aksayam asnute»: L'être libéré n'est pas soumis à l'attrait des plaisirs matériels du monde extérieur, car il connaît l'extase intérieure. Se vouant à l'Être Suprême, il goûte une félicité sans bornes.

[3] «Ye hi samsparsaja bhoga, duhkha-yonaya eva te, ady-antavantah kaunteya, na tesu ramate budhah»: L'homme d'intelligence ne s'adonne jamais aux plaisirs des sens ; il ne s'y complaît point, ô fils de Kunti, car ils ont un début et une fin et n'apportent que la souffrance.

[4] «Visayendriya-samyogad, yat tad agre mrto-pamam, parintame visam iva, tat sukham rajasam smrtam»: Mais le bonheur né du contact des sens avec leurs objets, qui d'abord est pareil au nectar, mais à la fin prend le goût du poison, ce bonheur est dit appartenir à la passion.

[5] «Saknotihaiva yah sodhum, prak sarira-vimoksanat, kama-krodhodbhavam vegam, sa yuktah sa sukhi narah»: Qui, avant de quitter son corps, apprend à résister aux impulsions des sens, à réfréner les impulsions nées de la concupiscence et de la colère, celui-là est un vrai yogi, heureux même en ce monde.

[6] «Matra-sparsas tu kaunteya, sitosna-sukha-duhkha-dah, agamap-ayino nityas, tams titiksasva bharata»: Éphémères, joies et peines, comme étés et hivers, vont et viennent, ô fils de Kunti. Elles ne sont dues qu'à la rencontre des sens avec la matière, ô descendant de Bharata, et il faut apprendre à les tolérer, sans en être affecté.

[7] «Brahma-bhutah prasannatma, na socati na kanksati, samah sarvesu bhutesu, mad-bhaktim labhate param»: Celui qui atteint le niveau spirituel réalise du même coup le Brahman Suprême, et y trouve une joie infinie. Jamais il ne s'afflige, jamais il n'aspire à quoi que ce soit ; il se montre égal envers tous les êtres. Celui-là obtient alors de Me servir avec un amour et une dévotion purs.

[8] «Nasti buddhir ayuktasya, na cayuktasya bhavana, na cabhavayatah santir asantasya kutah sukham»: L'être inconscient de son identité spirituelle ne peut ni maîtriser son mental, ni affermir son intelligence; comment, dès lors, connaîtrait-il la sérénité? Et comment, sans elle, pourrait-il goûter au bonheur?



dimanche 21 décembre 2008

Titre : Description de notre atelier d'introduction à l'astrologie védique

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Guy Tétreault, spécialiste du Védanta, vous invite à découvrir l'astrologie védique par l'atelier d'introduction offert par Andrée Leclerc, astrologue védique. Vous serez introduit à tous les outils mis à votre disposition et découvrirez beaucoup d'éléments sur vous-même. Pour plus d'info, visiter: www.astrologievedique.com

Film produit par Guy Tétreault

Pour l'astrologue védique Andrée Leclerc




mercredi 17 décembre 2008

Le bonheur est-il possible? -- partie 4

 

La meilleure façon d'obtenir le bonheur qui soit durable dans le monde matériel (pas un bonheur perpétuel qui est pratiquement possible que dans le monde spirituel) est de s'organiser pour avoir un mental qui n'est pas fou et qui ne court pas après plein de trucs.

 

En agissant ainsi on vit dans sattva guna[1]. Notre façon de voir les choses change et on devient non-violent et végétarien pour ne pas faire du tort aux autres. En ne tuant pas les animaux, on accumule moins de karma donc moins de souffrance. On est paisible, serein, gentil, tranquille, respectueux. Tout cela est de vivre dans sattva guna, vivre une vie très morale et très simple. Et quand on vit comme cela on a beaucoup plus de paix. Quand il y a plus de paix, il y a moins de souffrance provenant de notre mental et de notre corps. Cela apporte un bonheur plus durable.

 

Une façon très simple d'avoir un bonheur plus durable plutôt qu'un plaisir temporaire, c'est de vouloir vivre une vie paisible, une vie spirituelle, une vie calme, une vie de sagesse. Et lorsqu'on vit une vie de sagesse, on minimise de beaucoup la souffrance et on cesse de courir après les illusions.

 

Si on court après les illusions, cela fait mal puisqu'elles apportent toujours la souffrance. Parce que le bonheur c'est comme une pièce de monnaie, après le plaisir vient la souffrance. Par exemple si on écoute un film qui est très bon on a du plaisir. Après l'avoir regardé quelques fois, il commence à être ennuyeux et on voudrait en regarder un autre.

 

La même chose qui nous donnait du plaisir nous apporte la souffrance quelques instants plus tard. Voyons un autre exemple encore plus facile à comprendre. Si on prend de l'alcool il peut y avoir un certain bonheur ou plaisir. La personne est joyeuse mais le lendemain elle a mal à la tête. Elle s'aperçoit qu'elle a fait plein de gaffes pendant qu'elle était soûle et qu'elle a fait souffrir plein de monde autour d'elle. Ce qui lui donnait du plaisir la veille lui donne de la souffrance le lendemain.

 

Dans le monde toutes les choses matérielles qui donnent du plaisir vont aussi donner de la souffrance. Et les choses qui vont donner les plus grands plaisirs temporaires (comme les drogues les plus fortes) vont donner les plus grandes souffrances (qui vont durer beaucoup plus longtemps).

 

En sanskrit cela s'appelle « bahou duhkha dha » qui veut dire: «pour deux secondes de plaisir, tu peux avoir des années de souffrance». C'est un mauvais «deal».

 

Pour être capable de ne pas être affecté par le mental et pour ne pas s'identifier au mental, il faut que la personne pratique un yoga. Sans yoga c'est impossible de ne pas être esclave de notre mental. C'est le problème de l'ego. C'est que l'ego matériel s'identifie à ce qu'il n'est pas. Quelqu'un qui est matérialiste va penser qu'il est son corps. Je suis mon corps de matière. Il va s'identifier à son corps, à ce qu'il n'est pas.

 

Certains gens plus brillants vont se dire que leur corps est temporaire et qu'ils sont quelque chose d'autre. Ces gens, la plupart du temps, vont s'identifier à leur mental et vont affirmer qu'ils sont ce mental. Donc ils ne sont pas capables de faire la différence entre le « je » et leur mental. C'est impossible pour eux. Ils vont essayer mais ils sont incapables. C'est pour cela qu'il nous faut le yoga. Sans yoga on ne peut pas arriver à le faire.

 

 


 

Si quelqu'un a pratiqué le yoga, il peut comprendre qu'il est une âme et qu'il a un mental, une intelligence, un ego et un corps. Il peut même comprendre que le corps est différent du mental et que le mental est différent de l'âme. Cela est théorique mais lorsqu'on pratique la méditation, on va au-delà de la théorie, on expérimente.

 

Au lieu de méditer sur des choses matérielles, on médite sur des choses spirituelles. En méditant sur des choses spirituelles on peut laisser notre mental dans les choses matérielles et on s'absorbe dans des choses spirituelles. Mais pour nous brancher dans les choses spirituelles cela prend une pratique de yoga. Et tant qu'on ne l'a pas expérimenté on ne peut pas le savoir.

 

C'est comme si on demandait ce que goûte une pomme? Il faut l'avoir déjà goûté pour le savoir. C'est le principe. Tant qu'on n'a pas de connaissance sur les choses spirituelles on ne peut pas méditer sur celles-ci. Donc avant de méditer sur les choses spirituelles, il faut avoir de la connaissance sur les choses spirituelles.

 

Comment obtenir une connaissance spirituelle? Cela fait encore partie du yoga. Parce que ce qui est matériel peut s'acquérir de façon matérielle mais ce qui est spirituel s'acquière seulement de façon spirituelle. C'est par les principes du yoga qu'on peut obtenir la connaissance spirituelle. C'est ce qu'on est en train de faire en ce moment.

 

La première chose à faire est viveka, le discernement. On discerne entre ce qui est matériel et ce qui est spirituel. On a déjà dit que ce qui est matériel est temporaire. Ce qui est spirituel est éternel. C'est la première connaissance à savoir. C'est un début seulement. Il y en a encore beaucoup à apprendre.

 

Comment peut-on expérimenter quelque chose qui est éternelle? Déjà on peut expérimenter que notre conscience est éternelle. On a toujours eu une conscience et on n'a pas expérimenté un moment où on n'a pas de conscience. Même lorsqu'on rêve, on a une conscience. Même lorsqu'on a conscience de rien, susupti, on est quand même conscient. J'ai bien dormi, je ne me souviens de rien. On se rappelle qu'on ne se souvient de rien. On est conscient qu'on ne s'est souvenu de rien. Notre conscience est toujours là.

 

Cette conscience est éternelle. Sauf que cela ne procure pas de bonheur éternel. On n'a pas ce bonheur en nous-mêmes. Si on l'avait, on ne pourrait pas le perdre. Ce qui est éternel ne peut pas être perdu. Un bonheur qui est éternel ne peut pas être perdu parce qu'il est éternel. Donc on ne l'a pas. Et étant donné qu'on ne l'a pas, on le cherche. (Et on se trompe en pensant trouver le bonheur dans les choses matérielles).

 

C'est dans la nature de l'âme de rechercher ce bonheur. Tout ce qui a une conscience recherche le bonheur que ce soit un arbre, un oiseau, un animal, un humain. On est fait pour rechercher le bonheur. Pareille à l'eau dont la nature est d'être toujours mouillée, le sucre d'être toujours sucré, la conscience va toujours rechercher le bonheur.



[1]               Voir la classe «Introduction aux gunas» pour le détail technique.


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samedi 13 décembre 2008

Titre : Réflexions sur le destin et libre arbitre

 

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jeudi 11 décembre 2008

Extrait audio : Savoir comment savoir -- partie 2


Titre : Savoir comment savoir -- partie 2





Durée : 4:30 minutes
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lundi 8 décembre 2008

Le problème de l’égoïsme -- partie 5

Identification au vide

Avant de poursuive, j'aimerais parler d'un autre grand problème d'égoïsme, celui de s'identifier au vide, au néant. Ce problème d'identification au vide est la solution des nihilistes et des impersonnalistes. Solution très à la mode dans l'hindouisme et dans le bouddhisme.

Donc nous ne sommes pas Dieu, ni le Tout ni de la matière. Que sommes-nous alors? Que du néant qui retournera au néant? N'est-ce pas que cette solution peut paraître logique et séduisante.

Sans tomber dans un extrême matériel ni dans celui de se prendre pour Dieu, on se situe au milieu, on est ni l'un ni l'autre. Malheureusement cet entre-deux n'est pas ce qu'on pourrait croire, c'est bel et bien un extrême. Lorsqu'on dit qu'il n'y a rien, on est encore dans un extrême.

Il est pourtant facile de comprendre que le vide n'existe que dans l'imagination fertile du nihiliste. Il n'y a jamais eu de néant et il n'y en aura jamais. Rien n'est vide dans cet univers. Même l'univers matériel est rempli de matières. Il y a partout des éléments visibles et invisibles. L'air autour de nous qui semble vide est rempli de molécules et de particules. Même les lieux les plus déserts sont remplis de rayonnements, de particules et de vibrations. L'espace lui-même n'est pas vacuité. Aucun vide non plus ni à l'extérieur ni à l'intérieur de nous. Qu'on regarde à l'intérieur de nous, il y a des pensées, des sentiments, il y a quelque chose. Ce quelque chose à l'intérieur ou à l'extérieur est insaisissable, inconcevable, difficile à décrire mais il y a quelque chose.

Cet attrait pour le vide existe dans toutes les traditions car il est très séduisant de passer du Tout au vide. Mais essayer de décrire le nirvana comme un vide d'où l'on vient, d'où l'on naît est fort problématique. On ne peut décrire comment ce qui existe avant nous vient du néant. C'est impossible. Tout comme dire que la Réalité Ultime est néant.

C'est une des raisons pour lesquelles on ne voit plus de bouddhistes en Inde depuis plus de mille ans. Le bouddhisme est né en Inde il y a environ deux mille cinq cents ans et depuis plus de mille ans il est complètement éradiqué. Il n'y a plus de bouddhistes du tout. La principale raison en est que les philosophes bouddhistes ont voulu soutenir que la Réalité Ultime est du néant. Tout étant temporaire, rien n'existe véritablement ou longtemps. Sans entrer dans les thèmes très techniques de leur conception du vide, les philosophes bouddhistes les plus subtils reconnaissent que ce n'est pas seulement du néant et ils utilisent un terme qui veut dire «dénué de». «Il y a peut-être quelque chose ou peut-être pas», ils restent agnostiques sur le sujet.

En résumé la position totalement nihiliste du vide n'est soutenue ni par les plus grands philosophes bouddhistes ni par ceux de l'Inde. Partout sur la planète la théorie du nihiliste fut combattue. Le philosophe grecque Parménide disait : «ce qui existe, existe toujours, ce qui n'est pas, n'existe jamais. Le vide n'existe pas et n'existera jamais».

Nous ne sommes ni un vide, ni le Tout, ni une simple machine matérielle. On est bien plus que cela, on est une partie du Tout. On est une partie spirituelle d'un Tout spirituel, momentanément dans un corps matériel, et on peut changer de corps comme on change de vêtement ou comme on change de véhicule. On obtient différentes destinations selon notre niveau de conscience. Pour simplifier le tout, plus notre conscience sera non égoïste, plus notre destination sera supérieure et notre mode de vie en accord avec l'amour et la sagesse.

amour et sagesse

Étant des âmes spirituelles faites pour vivre dans une pleine sagesse et un plein amour, rien d'autre ne pourra nous satisfaire. Et pour parvenir à ce véritable ego spirituel (cette véritable vie pour laquelle nous sommes faits) on doit commencer maintenant à vivre cette vie d'amour et de sagesse. Et si nous sommes assez perspicaces et analytiques, nous comprendrons que cet amour et cette sagesse sont déjà, en eux-mêmes, la solution, le médicament et l'opposé de l'égoïsme vu précédemment.

L'opposé de l'égoïsme, par lequel on ramène les choses à soi, est l'amour, par lequel on ramène les choses aux autres. On n'agit pas pour soi mais pour les autres. Dans cet amour on n'agit pas simplement pour le soi matériel de l'ego imaginé, mais aussi par amour de soi, du véritable soi, de la véritable partie spirituelle du Tout que l'on est.

Cet amour de soi, de la véritable partie du Tout que l'on est, n'est plus un amour égoïste mais un amour véritable rempli de sagesse. De la même façon la sagesse est l'antidote à l'ignorance, à l'illusion et à l'imagination d'être ce que l'on n'est pas. Par la sagesse on découvre ce que l'on est véritablement « une partie du Tout » et les fausses idées de soi s'évanouissent.

C'est intéressant de constater qu'en développant davantage d'amour pour la sagesse, d'amour pour le véritable soi, d'amour pour le véritable Tout et d'amour pour les autres parties du Tout, on peut ainsi vivre en harmonie avec tout ce qui nous entoure. On peut vivre en harmonie avec nous-mêmes et avec le Tout, simplement grâce à cette sagesse et à cet amour.

N'est-ce pas quelque chose de simple, de sublime et de merveilleux. Qu'un problème aussi difficile puisse être réglé de façon aussi simple. Simplement en cultivant une vie d'amour et de sagesse véritable, on se libère du problème de l'égoïsme (possessif). La solution est aussi universelle, comprendre qu'on est une partie du Tout et agir par amour pour ce Tout et en connaissance de ce Tout. Comprendre aussi qui nous sommes par rapport à ce Tout, par rapport à tout le reste du monde, à tout ce qui existe. C'est une démarche que chacun peut faire par lui-même, de façon efficace, en essayant d'être le moins égoïste possible tout en cultivant le plus de sagesse en cette vie.



dimanche 7 décembre 2008

Extrait audio : Savoir comment savoir -- partie 1


Titre : Savoir comment savoir -- partie 1





Durée : 6 minutes
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Le savoir est important. Savoir comment savoir est encore plus important.


Voici un court extrait de quelques minutes
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samedi 6 décembre 2008

Présentation audio : Le salon du livre de Montréal -- partie 2


Titre : Tout m'a paru dérisoire





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Durée : 6 minutes


Deuxième méditation d’une série d’observations sur le salon du livre de Montréal 2008 où j'ai passé 3 jours pour faire la dédicace de mon livre: Contes de l'Inde ancienne. Sagesse pratique.

C’est aussi une analyse sur le marché du livre, l’utilité du livre que je viens de publier et une réflexion sur la connaissance et la fiction.



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La perfection du yoga, du Védanta et de la santé globale
est facilement atteinte en prenant la simple habitude d'écouter régulièrement
... simplement en vous balladant !!!!





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Autre photo du salon du livre de Montréal



J'y étais la semaine dernière pour la dédicace
de mon livre : Contes de l'Inde ancienne

vendredi 5 décembre 2008

Présentation audio : Le salon du livre de Montréal -- partie 1


Océan de sagesse ou d’illusion??





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Durée : 8.10 minutes


Première méditation d’une série d’observations sur le salon du livre de Montréal 2008 où j'ai passé 3 jours pour faire la dédicace de mon livre: Contes de l'Inde ancienne. Sagesse pratique.

C’est aussi une analyse sur le marché du livre, l’utilité du livre que je viens de publier et une réflexion sur la connaissance et la fiction.



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jeudi 4 décembre 2008

Souvenir


Voici une vieille affichette que j'ai retrouvé d'une causerie/exposition que j'ai donné une dizaine de fois à Montréal au cours des dernières années.

Cliquez sur l'image pour en voir une version plus grande.

Le bonheur est-il possible? -- partie3

PARAMATMA

 

Alors le Paramatma a ce pouvoir. Est-ce qu'il va pouvoir nous déconnecter? Comment tout cela peut bien fonctionner ? De quelle façon arrive-t-on à le convaincre?

 

C'est par la science du yoga. Dans le yoga au lieu de se connecter à la matière, on va essayer de se connecter au Paramatma, à la Source de toutes choses. Donc la seule façon de se déconnecter de la matière, de ce qui est temporaire, c'est de se connecter au Paramatma. Le principe est simple. Celui qui n'a pas de yoga et pas de pratique spirituelle va être obligatoirement pris dans la matière, vie après vie (samsaras, le cycle des naissances et des morts). Comme le cycle du sommeil, du rêve et de l'éveil, la naissance et la mort sont aussi des cycles. Et le cycle continue constamment jusqu'à ce que la personne se connecte par le yoga à quelque chose d'éternel ou de perpétuel.

 

Tant qu'à se connecter au Suprême par le yoga aussi bien de demander d'être autre chose qu'un stylo. Parce qu'un stylo n'a pas le bonheur perpétuel, il est dans sa neutralité. La neutralité n'est pas suffisante. Quelle est la preuve que la neutralité n'est pas suffisante pour nous?

Être neutre c'est être juste à la moitié du chemin. Dans la souffrance on est dans le négatif, dans le neutre on est à zéro. Dans le bonheur on est dans le positif. Le neutre est expérimenté déjà tous les jours dans le susupti alors qu'on est déconnecté du corps. Mais on a vu que cela n'était pas suffisant car on revient.

 

On revient parce que, dans l'âme et dans le coeur, il y a des vasanas. Les vasanas sont des désirs qui sommeillent dans le coeur. Au moment de l'éveil, les vasanas s'éveillent eux aussi. Les désirs se réveillent: «je veux ceci, je veux cela...»

 

Donc on se réveille pour satisfaire tous les désirs qui sommeillent en nous.

 

Où sont ces désirs? Sont-ils dans le coeur ou dans la conscience?En sanskrit on a le mot chitta, conscience, mais qui est traduit aussi par le mot coeur. Parce que notre vrai coeur c'est notre conscience. La conscience est reliée à l'ego, l'intelligence et le mental. Et le mental est souvent ce qu'on appelle le coeur. Pourquoi? Parce que le mental est le siège des émotions, de la volonté et de la raison analytique. Dans le mental il y a les trois.

 

Mais la conscience est au-delà du mental parce qu'on peut être conscient de nos pensées. On peut être conscient de nos émotions, de notre volonté et de nos désirs. Si on est conscient de nos désirs, c'est qu'on est différent de nos désirs.

 

Il y a deux sortes de désirs : les désirs matériels et les désirs spirituels. Les désirs matériels ne peuvent pas aller dans la conscience, ils sont seulement dans le mental. Les désirs spirituels peuvent aller dans la conscience et ils restent là éternellement parce que tout ce qui est spirituel est éternel.

 

Les désirs matériels qui sont dans le mental ne sont pas éternels. Ils vont changer constamment. Les désirs spirituels ne changent jamais, ils sont éternels. C'est très facile d'avoir des désirs matériels et très difficiles d'avoir des désirs spirituels.

 

Donc le mental est quelque chose de matériel. On est l'âme spirituelle qui peut observer notre mental qui est en train de penser à beaucoup de choses. On le voit, il est pleinement matériel. Il est influencé par tout ce qui est « matériel ». S'il y a des bonnes situations matérielles, le mental va être satisfait. Si le mental a des mauvaises situations matérielles, il va être insatisfait.

 

Tout ce qui est matériel est temporaire et cela ne peut pas nous satisfaire pleinement. Même si on a quelque chose de vraiment bien (quelque chose de matériel) devant nous, il est garanti à cent pour cent qu'il va être détruit un jour. Cela peut prendre une seconde, un jour, un an mais c'est certain que cela va finir par disparaître.

 

C'est frustrant parce qu'avec la matière on est souvent dans l'anxiété. La belle chose que l'on possède va disparaître un jour. Si on a quelque chose de très solide elle ne sera pas tout de suite détruite mais quelqu'un pourrait la voler, nous l'enlever, la briser... Alors on est dans l'anxiété.

Tous les objets matériels étant temporaires, ils ne peuvent pas donner un plaisir spirituel éternel. Pour avoir un plaisir spirituel éternel, un bonheur éternel, il faut désirer des choses éternelles.

 

Lorsque l'âme est complètement déconnectée du mental et qu'elle a développé une identité spirituelle, elle peut penser sans mental. Mais une identité spirituelle ne se développe pas du jour au lendemain.

 


 

Cela prend beaucoup de temps à un bébé de développer son identité matérielle. Pour la plupart d'entre nous, on n'a pas développé notre identité spirituelle. Et c'est pour cette raison que l'on est en train de souffrir dans le monde matériel parce qu'on est pris dans notre identité matérielle.

 

Mais dans l'identité spirituelle pure on peut penser sans mental matériel. Tandis que dans ce monde on ne peut qu'observer nos pensées. C'est tout ce qu'on peut faire. Être un témoin ou un observateur de nos pensées. Ce n'est pas que l'on doit penser sur nos pensées. Lorsqu'on pense sur nos pensées c'est encore le mental qui pense sur lui-même.

 

Pour avoir un vrai bonheur il faut être au-delà du mental. Si on est pris dans notre mental, on n'aura pas de bonheur et on va toujours avoir des souffrances. Le mental est l'une des principales causes de souffrance. Parce qu'il n'est jamais satisfait. Il en veut plus, il n'est jamais content. Il veut plus de ceci et de cela...

 

Tant que la personne est esclave de son mental, elle ne peut pas avoir de bonheur. Par le yoga on contrôle notre mental. On peut arrêter d'être esclave de notre mental car on peut le contrôler. Si notre mental nous dit qu'on devrait prendre cinquante bouteilles de bières, on peut lui répondre qu'on n'en a pas besoin. Mais pour contrôler notre mental il faut utiliser le yoga. Sans yoga personne ne peut contrôler son mental.

 

Est-ce que c'est long de contrôler son mental?

 

Ici on entre dans la science du yoga. La plupart du temps c'est tellement long que personne ne réussit. Contrôler le mental est très rarement atteint. Qu'arrive-t-il à la majorité des yogis qui essaient de contrôler leur mental? Cela tout le monde peut l'expérimenter. Si on essaie de s'asseoir tranquillement en paix pour méditer et contrôler notre mental, les pensées vont devenir de plus en plus féroces et présentes. Et le monde se décourage et arrête. C'est ce qui arrive la plupart du temps. C'est très difficile de contrôler le mental.

 

Il y a différents types de yoga. Il y a entre autre l'asthanga yoga qui est le yoga en huit étapes dont le but est de contrôler son mental. En résumé, que veulent-ils? Ils ne veulent pas juste contrôler leur mental. Comme c'est écrit dans la Bhagavad-gita, chapitre 6, verset 34[1], Arjuna dit « il semble que c'est plus dur de contrôler le mental que de contrôler le vent ».

 

Est-ce qu'on peut contrôler le vent? C'est très difficile. Contrôler le mental est encore plus difficile.

Que peut-on faire? Essayer de diriger son mental vers une bonne direction. Et cela peut être très lent et très difficile dans divers types de yoga. Tandis qu'avec d'autres yogas cela peut être plus facile à atteindre en développant simplement de l'amour pour le Paramatma. Lorsqu'on développe de l'amour c'est beaucoup plus facile de se diriger dans une direction. Par exemple si une mère aime ses enfants, elle n'a pas besoin de se forcer pour penser à ses enfants. Elle va naturellement penser à ses enfants.

 

Concernant le yoga de l'amour, Krishna dit dans la Bhagavad-gita chapitre 6, verset 47[2] « le meilleur de tous les yogas est le yoga de l'amour parce que c'est la meilleure façon d'avoir le mental centré sur un point ». Cela est la meilleure façon.

 

Le principe c'est lorsque la personne a compris qu'elle a une nature spirituelle. Elle voit son mental qui est fou et qui va de tous les côtés. Elle se dit : «mon mental est fou, il voit. Je vais le laisser « capoter » un peu et il va se calmer et il se calme effectivement».

 

Tout est éphémère en ce monde. Même le mental qui part en fou ne dure pas. Ce n'est pas qu'on a réussi à contrôler notre mental, c'est qu'on l'a laissé aller pendant quelques instants et qu'à un moment donné il s'est calmé par lui-même. On n'essaie pas de le retenir. C'est comme un fou furieux. Si on essaie de discuter avec un fou furieux, cela va le rendre encore plus furieux. Mais si on attend qu'il se calme, il se calmera par lui-même. C'est une solution beaucoup plus rapide.

 

Donc ce n'est pas qu'on essaie de contrôler le mental, c'est qu'on apprend à connaître sa nature fébrile et à le laisser faire. Et de cette façon on en est moins affecté.



[1]               « Cancalam hi manah krsna, pramathi balavad drdham, tasyaham nigraham manye, vayor iva suduskaram » : Le mental, ô Krsna, est fuyant, fébrile, puissant et tenace; le subjuguer me semble plus ardu que maîtriser le vent.

[2]           «Yoginam api sarvesam, mad-gatenantaratmana, sraddhavan bhajate yo mam, sa me yuktatamo matah » Et de tous les yogis, celui qui, avec une foi totale, demeure toujours en Moi et M'adore en Me servant avec amour, celui-là est le plus grand, et M'est le plus intimement lié.


Rassa, 450 Robitaille, Montréal, QC j2g9j6, CANADA

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