J’ai l’habitude de dire qu’un mois de retraite méditative vaut un an de vie ordinaire. Et bien, je viens d’en vivre un qui semble valoir 2 ans.
La clarté d’esprit qu’on y gagne décuple non seulement nos capacités intellectuelles, créatrices et humaines... mais on y vit toutes sortes d’expériences difficiles à décrire à ceux qui ne font pas l’effort de vivre une discipline spirituelle assidue.
Par exemple, ce dernier mois, j’ai fait de nombreux rêves qui semblent condenser l’expérience de toute une vie. Ces rêves avaient une intensité décuplée mais à la fin de chacun de ceux-ci, j’avais la lucidité de me placer en tant qu’observateur extérieur pouvant transférer mon attention et ma conscience d’un niveau de conscience à un autre.
Dans un de ceux-ci, j’ai pu observer un défilé de chef-d’oeuvres inédits dont la lumière diaphane transmettait une vive transcendance comme celle qu’on retrouve dans les oeuvres de Newman et de Rothes.
J’assistais à ce défilé de douzaines et de douzaines d’oeuvres en ayant pleine conscience qu’aucun musée de ce monde ne pouvait contenir de tels chef-d’oeuvres. Mais le point central de cette méditation était la joie de méditer sur le mystérieux Créateur de ces oeuvres qu’Il façonnait avec un amour lumineux ainsi que le bonheur encore plus grand de savoir qu’Il est éternellement en mon coeur.
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