Mercredi dernier j'ai eu la chance d'avoir une discussion avec un chaleureux intellectuel que je voulais rencontrer depuis de nombreuses années: Stéphane Lépine.
Il est Directeur artistique du Studio littéraire à la Place des Arts, il est également conseiller littéraire auprès de la metteure en scène Brigitte Haentjens, rédacteur en chef des programmes du TNM et collaborateur à la revue de cinéma 24 images.
Stéphane Lépine, qui multiplie les séjours à Dresde depuis 2003, entretient depuis fort longtemps des « affinités électives » avec l’Allemagne. Et sans doute le cinéma est-il en partie à l’origine de ce rapport prégnant qu’il nourrit avec la culture allemande. Pour en parler, il se réfère au psychanalyste François Péraldi, selon lequel il existe pour chacun d’entre nous « un pays qui nous est étranger mais qui est le seul par lequel il est inscrit que nous devions passer pour parvenir chez nous, dans ce qui nous est propre. » Pour Stéphane Lépine « Il ne fait aucun doute que ce pays-là est pour moi l’Allemagne et plus précisément l’Allemagne de l’Est. J’aurai mis du temps avant d’y passer, mais mes séjours répétés depuis 2000 me permettent dorénavant d’accéder à une part de moi-même qui m’était jusque-là en partie inconnue. »
Il est malheureux que le niveau de culture baisse tellement au Québec que ses émissions littéraires ne sont plus à l'horaire.
Je vois en lui une autre des grandes richesses qui sont peu reconnues.
vendredi 26 septembre 2008
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