L’IMPORTANCE D’UN MAÎTRE
Qu’est-ce qui arrive quand on souffre et que l’on est fatigué de souffrir? Cela peut nous motiver à aller à un niveau plus élevé. Mais la meilleure façon, c’est de rencontrer quelqu’un qui a des connaissances supérieures et qui peut nous aider sur le chemin à aller plus loin. L’association avec un sage permet d’éviter les erreurs. Ce dernier va montrer les différences entre les différents niveaux et aider l’élève à monter d'un niveau à l’autre puisqu’il les a déjà expérimentés.
C’est difficile de monter d’un niveau à l’autre. C’est facile de descendre d’un niveau à l’autre. La beauté de la chose, lorsqu’on descend d’un niveau à l’autre, souvent on pense «voilà j’ai trouvé l’harmonie», ça s’appelle régression et ça arrive très souvent.
Vous avez par exemple le niveau manamaya qui est le niveau mental et émotionnel qui est au centre des étapes à franchir. La personne va descendre au niveau du prana et va dire; «wow, j’ai dépassé mon mental grâce à mon observation du souffle». Il est juste descendu d’un niveau, il a pensé qu’il a atteint le top. Cela arrive très souvent. Sans avoir de maître qui va dire: «non, non, on continue, c’est très bien que t’ailles au niveau du prana parce qu’avant tu ne savais pas ce que c’était. Là tu sais c’est quoi». Ce n’est pas que cette régression est néfaste, elle est bonne parce que la plupart du monde reste dans le mental. Grâce au pranamaya, il se débloque un peu. Il voit qu’il n’y a pas juste le mental dans la vie. Il ne faut pas rester là, il faut aller plus loin. Très souvent, les gens vont régresser, ils vont dire: “je suis avancé, regardez moi, j’ai avancé”. Aussitôt qu’il y a fierté, c’est un indice que ça cloche, cela ne marche pas.
Très souvent, on a fait juste un niveau et on pense que c’est fini et qu’on est rendu à anandamaya. C’est pour cela qu’on donne ces connaissances, qu’on donne les cinq différents niveaux pour qu’on puisse vraiment les connaître, les discerner et ne pas se berner et bien les apprécier: «Je suis en train de réaliser le pranamaya, c’est très important mais ce n’est pas fini parce que les cinq étapes sont importantes».
En résumé, ce qui est très intéressant et très important, c’est de développer ces cinq différents niveaux de conscience dans notre vie quotidienne.
LA MEILLEURE APPROCHE
Les quatre premiers niveaux peuvent être faits de façon spirituelle. On fait le même hatha yoga, mais ce n’est plus quelque chose de matériel, c’est quelque chose de spirituel. On dit: «je ne suis pas ce corps mais le corps que j’ai, je le maintiens en bonne santé pour être capable d’agir en fonction d’une relation d’amour avec l’Absolu. Avec ce corps, je peux faire des choses pour le plaisir de Dieu». Donc le corps est important: «je vais faire du hatha yoga pour garder mon corps en forme. En gardant mon corps en forme, je vais pouvoir faire un meilleur service pour Dieu». Donc le hatha yoga, qui était juste au début pour la santé du corps, est devenu une activité purement spirituelle, libre de tout ego matériel. Même chose avec la santé, je vais suivre les principes ayurveda, on le fait avec la compréhension: «je ne suis pas ce corps, je maintiens ce corps dans un but spirituel pour le service de Dieu».
Même chose avec pranamaya: «Je vais faire du pranamaya mais le but est de clarifier les énergies pour être capable de mieux diriger mon mental». On ne dirige pas notre mental vers des désirs égoïstes. On dirige notre mental vers un amour spirituel, vers l’Absolu. C’est la bonne direction. La mécanique, c’est très important mais savoir où on va avec la mécanique c’est encore mieux.
La méditation c’est la même chose, au lieu de méditer sur des troubles, des doutes, des blocages émotionnels et notre enfance malheureuse, on va pouvoir méditer sur des sujets plus spirituels. C’est la méthode préconisée par les sages, d’abord réaliser anandamaya, après mettre les autres en application. Ce qui est très rarement atteint, pourquoi? Parce que pour bien comprendre anandamaya on a besoin d’un professeur qui a bien compris ces choses et qui est capable de bien les transmettre. C’est très rare. Bien des professeurs vont mélanger la psychologie et le spirituel: alors on reste seulement au niveau mental.
Pour ceux qui n’ont pas de relation intime avec un enseignant qualifié, il est recommandé de commencer par le hatha yoga qui va nous amener au pranamaya, à la méditation, et peu à peu on va arriver à avoir le niveau spirituel (si on réussit à rencontrer un sage qui va pouvoir nous montrer la différence qui existe entre le niveau matériel et le niveau spirituel). C’est l’approche de bas en haut.
Ce qui est encore plus efficace, c’est l’approche de haut en bas. On réalise anandamaya et là toutes les activités que l’on fait ont un but spirituel. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre nos activités font partie de notre vie spirituelle. Cela est une spiritualité intégrale qui est le but du Pancha-Kosha.
Qu’est-ce qui arrive quand on souffre et que l’on est fatigué de souffrir? Cela peut nous motiver à aller à un niveau plus élevé. Mais la meilleure façon, c’est de rencontrer quelqu’un qui a des connaissances supérieures et qui peut nous aider sur le chemin à aller plus loin. L’association avec un sage permet d’éviter les erreurs. Ce dernier va montrer les différences entre les différents niveaux et aider l’élève à monter d'un niveau à l’autre puisqu’il les a déjà expérimentés.
C’est difficile de monter d’un niveau à l’autre. C’est facile de descendre d’un niveau à l’autre. La beauté de la chose, lorsqu’on descend d’un niveau à l’autre, souvent on pense «voilà j’ai trouvé l’harmonie», ça s’appelle régression et ça arrive très souvent.
Vous avez par exemple le niveau manamaya qui est le niveau mental et émotionnel qui est au centre des étapes à franchir. La personne va descendre au niveau du prana et va dire; «wow, j’ai dépassé mon mental grâce à mon observation du souffle». Il est juste descendu d’un niveau, il a pensé qu’il a atteint le top. Cela arrive très souvent. Sans avoir de maître qui va dire: «non, non, on continue, c’est très bien que t’ailles au niveau du prana parce qu’avant tu ne savais pas ce que c’était. Là tu sais c’est quoi». Ce n’est pas que cette régression est néfaste, elle est bonne parce que la plupart du monde reste dans le mental. Grâce au pranamaya, il se débloque un peu. Il voit qu’il n’y a pas juste le mental dans la vie. Il ne faut pas rester là, il faut aller plus loin. Très souvent, les gens vont régresser, ils vont dire: “je suis avancé, regardez moi, j’ai avancé”. Aussitôt qu’il y a fierté, c’est un indice que ça cloche, cela ne marche pas.
Très souvent, on a fait juste un niveau et on pense que c’est fini et qu’on est rendu à anandamaya. C’est pour cela qu’on donne ces connaissances, qu’on donne les cinq différents niveaux pour qu’on puisse vraiment les connaître, les discerner et ne pas se berner et bien les apprécier: «Je suis en train de réaliser le pranamaya, c’est très important mais ce n’est pas fini parce que les cinq étapes sont importantes».
En résumé, ce qui est très intéressant et très important, c’est de développer ces cinq différents niveaux de conscience dans notre vie quotidienne.
LA MEILLEURE APPROCHE
Les quatre premiers niveaux peuvent être faits de façon spirituelle. On fait le même hatha yoga, mais ce n’est plus quelque chose de matériel, c’est quelque chose de spirituel. On dit: «je ne suis pas ce corps mais le corps que j’ai, je le maintiens en bonne santé pour être capable d’agir en fonction d’une relation d’amour avec l’Absolu. Avec ce corps, je peux faire des choses pour le plaisir de Dieu». Donc le corps est important: «je vais faire du hatha yoga pour garder mon corps en forme. En gardant mon corps en forme, je vais pouvoir faire un meilleur service pour Dieu». Donc le hatha yoga, qui était juste au début pour la santé du corps, est devenu une activité purement spirituelle, libre de tout ego matériel. Même chose avec la santé, je vais suivre les principes ayurveda, on le fait avec la compréhension: «je ne suis pas ce corps, je maintiens ce corps dans un but spirituel pour le service de Dieu».
Même chose avec pranamaya: «Je vais faire du pranamaya mais le but est de clarifier les énergies pour être capable de mieux diriger mon mental». On ne dirige pas notre mental vers des désirs égoïstes. On dirige notre mental vers un amour spirituel, vers l’Absolu. C’est la bonne direction. La mécanique, c’est très important mais savoir où on va avec la mécanique c’est encore mieux.
La méditation c’est la même chose, au lieu de méditer sur des troubles, des doutes, des blocages émotionnels et notre enfance malheureuse, on va pouvoir méditer sur des sujets plus spirituels. C’est la méthode préconisée par les sages, d’abord réaliser anandamaya, après mettre les autres en application. Ce qui est très rarement atteint, pourquoi? Parce que pour bien comprendre anandamaya on a besoin d’un professeur qui a bien compris ces choses et qui est capable de bien les transmettre. C’est très rare. Bien des professeurs vont mélanger la psychologie et le spirituel: alors on reste seulement au niveau mental.
Pour ceux qui n’ont pas de relation intime avec un enseignant qualifié, il est recommandé de commencer par le hatha yoga qui va nous amener au pranamaya, à la méditation, et peu à peu on va arriver à avoir le niveau spirituel (si on réussit à rencontrer un sage qui va pouvoir nous montrer la différence qui existe entre le niveau matériel et le niveau spirituel). C’est l’approche de bas en haut.
Ce qui est encore plus efficace, c’est l’approche de haut en bas. On réalise anandamaya et là toutes les activités que l’on fait ont un but spirituel. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre nos activités font partie de notre vie spirituelle. Cela est une spiritualité intégrale qui est le but du Pancha-Kosha.
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